D’après Vo Thanh Thu, membre du Conseil de consultation des politiques commerciales internationales de VCCI et enseignante de l’Université d’économie de Hô Chi Minh-Ville, la crise économique mondiale n’influe pas beaucoup sur l’économie vietnamienne. En effet, le taux de croissance économique en 2009 a atteint 5,2%, 6,78% en 2010 et 5,89% en 2011. Le Vietnam s’est notamment classé dans la liste des cinq pays ayant le plus fort taux de croissance dans le monde.
Une conférence sur le thème “L’administration du changement dans la crise économique et la restructuration économique” s’est tenue le 16 mai à Hô Chi Minh-Ville. |
Pour accomplir ce résultat, on a salué les réactions immédiates et promptes du gouvernement. Particulièrement, le gouvernement vietnamien a consacré 14.000 milliards de dôngs pour la stimulation de la demande, il a dépensé 22.470 milliards de dôngs pour les activités de la sécurité sociale en 2009 et il a pratiqué encore d’autres politiques appropriées. En outre, les biens de consommation à bas prix, les produits agricoles continuent à bien s’exporter vers de nombreux marchés.
Cependant, le Vietnam ne pouvait pas éviter toutes les difficultés et défis. Le développement économique manque de stabilité et de durabilité ces dernières années. En réalité, la dette publique a augmenté rapidement tandis que le déficit budgétaire reste important et on a constaté aussi l’inefficacité de l’investissement publique.
Lors de la conférence, les économistes ont déclaré que le gouvernement comme les entreprises avaient besoin de montrer un changement approprié ainsi qu’une restructuration économique.
Vo Thanh Thu a souligné que pour assurer la croissance immédiate comme à long terme, le gouvernement vietnamien devrait résoudre quatre problèmes : la faiblesse des infrastructures et de l’industrie auxiliaire, la basse qualité de la main d’œuvre, le système financier instable, la «machine» administrative encombrante et inefficace.
À l’égard des entreprises, surtout les entreprises étatiques, tout d’abord il est obligatoire de restructurer les institutions, le modèle économique, la gestion, les activités de chaque entreprise, a indiqué Lê Thâm Duong, enseignant de l’Université de la Banque de HCM-Ville.
Pham Van Chat, expert du Centre d’arbitrage international du Vietnam (VIAC), a affirmé que le changement de la structure économique était aussi une tâche importante dans la restructuration, c’est à dire la transmission des investissements vers la production de matières premières, l’industrie auxiliaire, l’innovation dans les technologies, l’élevage et l’agriculture.
Dang Huong/CVN