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Selon le Dr. Vo Tri Thanh, directeur de l'Institut des études des stratégies de marque et de concurrence, le potentiel de coopération entre le Vietnam et le Japon est énorme.
En ce qui concerne la coopération bilatérale dans la chaîne de valeur, le Japon fait toujours partie du plus grand groupe d'investisseurs étrangers au Vietnam, en termes de capital social accumulé. Plus de 65% des investissements directes étrangers (IDE ) japonais au Vietnam sont concentrés dans l'industrie de transformation et de fabrication.
Dans une boutique d'Uniqlo au Vietnam. |
Les entreprises vietnamiennes doivent accorder plus d'attention aux domaines dans lesquels la partie japonaise souhaite investir, tels que la logistique, l'agriculture de haute technologie, l'immobilier, la finance - banque, le tourisme, la vente au détail, l'aviation et la technologie de l'information et des infrastructures. Les entreprises nationales devraient envisager d'étendre leur coopération avec le Japon dans de nouveaux domaines, tels que les villes intelligentes, la construction d'incubateurs technologiques pour développer des start-ups. Récemment, la partie vietnamienne a consulté des investisseurs étrangers dans de nombreux domaines, notamment compte tenu de l'avantage comparatif et du renforcement du rôle du Vietnam dans les chaînes d'approvisionnement en équipements médicaux, car c'est le domaine dans lequel le Vietnam a un avantage, a-t-il déclaré.
Pour améliorer l'efficacité de la coopération Vietnam - Japon dans la chaîne de valeur, Nguyên Anh Duong, responsable de l'Institut central de gestion économique (CIEM) relevant du ministère du Plan et de l'Investissement a proposé certaines priorités telles que le contrôle efficace du COVID- 19 et l’assurance de l'offre de main-d'œuvre; la mise en oeuvre de manière drastique du programme de relance économique et de développement ; la création d’un nouvel élan pour améliorer l'environnement des affaires ; la consolidation de la confiance dans les liens entre les entreprises à participation étrangère et les entreprises nationales.
À une vision plus large, le professeur Mie Oba de la Faculté de droit, Université de Kanagawa du Japon, a déclaré que le Vietnam et le Japon devaient tirer parti de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP) et du Partenariat régional économique global (RCEP), et d'autres cadres de coopération multilatéraux, pour résoudre les incertitudes et les défis de la région. "Les deux parties peuvent se concentrer sur des ordres libres et ouvertes pour promouvoir la prospérité régionale et améliorer la réglementation conjointe du commerce transfrontalier", a recommandé le professeur Mie Oba.