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L’ASEAN nécessite environ 3.000 milliards de dollars pour l’investissement vert pour la période 2016-2030, dont 1.800 milliards investis dans les infrastructures et 400 milliards aux énergies renouvelables. |
C’est ce qu’a estimé la banque singapourienne DBS et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans le rapport d’étude sur les besoins en finance verte de l’ASEAN récemment publié.
L’ASEAN nécessite environ 3.000 milliards de dollars pour l’investissement vert pour la période 2016-2030, dont 1.800 milliards investis dans les infrastructures et 400 milliards aux énergies renouvelables, à l’efficience énergétique et alimentaire, à l’agriculture et à l’utilisation de la terre. L’Indonésie nécessitera le plus d’investissement dans la région.
Selon ce rapport, les flux financiers verts à l’ASEAN sont estimés à 40 milliards de dollars par an tandis que ce bloc nécessite chaque année environ 200 milliards de dollars d’ici à 2030. Environ 75% des flux financiers viennent au secteur public et le reste au secteur privé. Par ailleurs, les experts indiquent que les flux financiers verts du secteur privé devraient décupler dans les temps qui viennent.
Le directeur exécutif de la banque DBS, Piyush Gupta a souligné que l’ASEAN doit se passer un processus de transition forte pour s’adapter aux changements climatiques et s’orienter vers le développement plus durable dont la finance verte est un besoin urgent.
Selon la BAD, les pays de l’ASEAN rencontrent plus de défis que d’autres pays dans le monde, notamment la dégradation des ressources naturelles, la destruction de l’environnement, le changement climatique. Le Docteur Ma Jun, conseiller spécial de l’ONU sur la finance durable et co-président du groupe d’étude sur la finance verte du groupe 20 souligne que le rapport a indiqué le mode de l’ASEAN d’élargir l’investissement vert et de protéger l’homme, l’environnement et l’économie.
VNA/CVN