>>La canicule s'installe sur l'Europe, record de chaleur à Bordeaux
>>La canicule fait son retour en France
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| Un enfant se rafraîchit dans des jeux d'eau au parc André Citroën à Paris le 23 juillet. |
Il s'agit d'un "épisode caniculaire nécessitant une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées" qui "épargnera peu de régions", a prévenu Météo-France dans un bulletin diffusé à minuit. Le phénomène est appelé à se poursuivre jusqu'à jeudi à 13h00 "au plus tôt".
Mercredi après-midi 24 juillet, le thermomètre affichera 22 à 25°C sur les rivages de la Manche, et plus de 30°C partout ailleurs, atteignant 40°C dans le Grand Est, en Rhône-Alpes et en Provence.
Pour ce nouvel épisode caniculaire, le deuxième en moins d'un mois, 80 départements, un record, ont été placés en vigilance orange. L'alerte a été levée dans La Manche mais c'est presque tout l'Hexagone qui est concerné.
Plusieurs villes ont battu leur record absolu de température mardi 23 juillet avec 42,1°C à Brive, 41,2°C à Bordeaux (40,7°C en 2003), 40,8°C à Châteauroux (40,5°C en 1906), 40,7°C à Angers (39,8°C en 1947), 40,7°C au Mans (40,5°C en 2003) ou 40,1°C à Rennes (39,5°C en 2003), selon Météo-France.
Des records étaient déjà tombés mardi matin 23 juillet, avec une nuit qui n'avait jamais été aussi chaude dans le Sud-Ouest: 24,8°C à Bordeaux-Mérignac ou 24,6°C à Toulouse-Blagnac.
Mais le pire est pour jeudi 25 juillet! Météo-France prévoit ainsi des températures de 37 à 42°C sur une grande partie du pays, avec des pointes à 43°C localement.
Paris devrait battre ce jour-là son record de 1947 (40,4°C). Mais le record absolu pour la France de 46°C, qui date de juin, ne sera en revanche pas atteint.
La baisse des températures sera ensuite "spectaculaire" vendredi 26 juillet sur l'ouest du pays, mais il faudra attendre samedi 27 juillet pour voir la fin de cet épisode sur l'ensemble du territoire.
Les vagues de chaleur, déjà plus fréquentes en France, sont appelées à se multiplier et à s'intensifier sous l'effet du réchauffement provoqué par les activités humaines.
Cet épisode caniculaire s'accompagne d'habituels pics de pollution à l'ozone à Paris, en Rhône-Alpes ou en Alsace, poussant à la mise en place mardi 23 juillet de la circulation différenciée à Lyon et à Paris, où elle a été reconduite pour mercredi 24 juillet. Lille la mettra également en place mercredi 24 juillet et jeudi 25 juillet.
AFP/VNA/CVN