États-Unis
Californie : des routiers forment un "convoi" anti-restrictions sanitaires vers Washington

Des dizaines de routiers et d'autres manifestants opposés aux mesures sanitaires mises en œuvre contre le COVID-19 aux États-Unis ont formé mercredi 23 février dans le sud de la Californie un "convoi" qui doit traverser les États-Unis pour aller protester à Washington, à l'autre bout du pays, à 4.200 km de là.

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Routiers et manifestants opposés aux mesures sanitaires contre le COVID-19 sont rassemblés sur le parking du stade d'Adelanto, en Californie, le 23 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les organisateurs de ce "convoi du peuple", soutenus par de nombreuses organisations conservatrices anti-vaccins et anti-masques, ont prévu d'arriver à la périphérie de la capitale Washington le 5 mars pour une démonstration de force.

"Il est temps de rouvrir le pays", proclament-ils sur leur site internet, où le montant des donations reçues atteignait mercredi matin plus de 460.000 dollars selon ces émules des manifestants canadiens qui, après un convoi similaire, ont bloqué la capitale Ottawa pendant plus de trois semaines.

"Il est temps que les élus oeuvrent de concert avec les travailleurs américains pour restaurer la liberté", ajoute le manifeste, qui réclame notamment "la fin de l'état d'urgence national" décrété par le gouvernement pour lutter contre le COVID-19 et "le rétablissement de la Constitution", selon eux bafouée par les mesures sanitaires.

Ce mot d'ordre a attiré quelque 200 véhicules sur le parking d'un stade à Adelanto, petite ville de Californie du sud, pour la plupart ornés de drapeaux américains, de bannières proclamant "liberté". C'est d'ici que le convoi vers Washington doit partir.

Des manifestants anti-restrictions liées au COVID-19 se rassemblent à Adelanto, en Californie, le 23 février, souhaitant converger vers Washington.
Photo : AFP/VNA/CVN

Shane Class, 48 ans, partisan invétéré de l'ex-président Donald Trump, a déjà parcouru 1.300 km pour venir avec son épouse depuis l'Idaho (Nord-Ouest) et compte rouler jusqu'à la capitale pour manifester "pacifiquement".

Arborant fièrement une casquette à l'effigie de Donald Trump et portant des valises frappées de la bannière étoilée, il estime que "notre gouvernement doit commencer à comprendre que le peuple veut retrouver la liberté prévue dans la Constitution".

"Je pense que nous sommes tous là pour une raison différente mais ça revient à la même chose : la liberté", insiste-t-il.

Brian Brase, l'un des camionneurs placé en tête du convoi, veut "un retour à la normale". "Nous contestons les mesures d'urgence qui ont été mises en œuvre et nous voulons la fin de tous les décrets sur le port du masque et la vaccination (obligatoire) pour les employés fédéraux et les soignants", dit-il.

Le refus des vaccins contre le COVID-19 et du port du masque sont devenus une ligne de fracture au sein de la société américaine, voire un marqueur d'appartenance politique.

Plusieurs gouverneurs républicains ont ainsi invoqué la protection des libertés individuelles pour instaurer des interdictions d'obligations de port du masque dans leurs États.

AFP/VNA/CVN

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