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Le nouveau coach du Barça, Xavi Hernandez, donne des consignes à ses tauliers Gerard Piqué et Sergio Busquets lors du derby catalan contre l'Espanyol, au Camp Nou, le 20 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quinze jours après sa nomination à la tête du club catalan, Xavi Hernandez peut déjà marquer les esprits : la légende blaugrana, appelée à la rescousse pour remplacer Ronald Koeman (limogé fin octobre), peut faire oublier la grosse déconvenue de l'aller à Lisbonne (défaite 3-0).
En cas de victoire, le Barça sera assuré de disputer les huitièmes de finale. Sinon, tout se jouera dans la forteresse de l'Allianz Arena face au Bayern Munich, déjà qualifié, lors de la dernière journée de la phase de poules, le 8 décembre.
Dimanche 21 novembre, au lendemain du premier succès de l'ère Xavi, la presse madrilène et catalan étaient élogieuses : "le Barça de Xavi sourit déjà" a titré Marca, le journal le plus vendu d'Espagne. "On peut déjà apprécier le sceau de Xavi sur cette équipe", a résumé le quotidien catalan Sport, tandis que Mundo Deportivo a parlé de "Talisman Xavi".
Du "football, et bien plus"
"L'arrivée de Xavi a apporté beaucoup d'espoir, beaucoup de football, et bien plus. Pendant une heure (samedi 20 novembre), le Barça a brillé à un grand niveau, avec du beau jeu, il a pressé comme on ne l'a plus vu faire depuis des années et a mérité la victoire. On ne pouvait s'attendre à un miracle, mais la griffe de Xavi se voit déjà, et on note de gros progrès. Il reste beaucoup de travail, mais le chemin à suivre est clair", a résumé le journaliste Edu Polo dans un éditorial pour Mundo Deportivo, dimanche 21 novembre.
Désormais, l'objectif de Xavi sera de gommer les erreurs et de transposer cette ambiance vertueuse sur la scène européenne, face aux meilleures équipes du continent.
Contre l'Espanyol, on a vu le Barça entrer dans son match plein d'entrain dans un Camp Nou rempli aux trois quarts. Mais les Catalans ont ensuite levé le pied en fin de match, tremblant sous les multiples assauts de l'Espanyol, qui cherchait un nul inespéré chez son éternel rival voisin.
"On ne peut pas renier nos principes", a déclaré le nouvel entraîneur blaugrana samedi 20 novembre après ce succès qui lui a permis de remonter dans le top 6 et dans les places qualificatives pour les compétitions européennes.
"Une autre finale"
"On doit prendre plus de risques en attaque. On doit aller dans le camp adverse, dominer, garder le ballon. Ce n'est pas un problème physique, c'est un problème footballistique. (...) Cette première victoire nous donne du calme, de la sérénité. On est en train de construire un nouveau projet. Mais mardi, ce sera une autre bataille. Une autre finale", a averti Xavi.
Pour l'instant, le Barça réalise l'un des pires débuts de parcours de l'histoire du club en Ligue des champions, avec deux cinglantes défaites d'entrée (3-0 face au Bayern Munich et au Benfica). Du jamais vu depuis 1997-1998.
Et le moral des Catalans s'est à peine amélioré après les deux courtes et tristes victoires 1-0 face au Dynamo Kiev.
Mais tout cela, c'était avant Xavi. Mardi, le technicien devra composer sans les blessés Ansu Fati, Ousmane Dembélé, ni Pedri, sacré Golden Boy (meilleur joueur de moins de 21 ans) par le journal sportif italien Tuttosport, lundi 22 novembre.
Le nouvel entraîneur du Barça est face à un abîme vertigineux : le Barça est toujours sorti de la phase de poules depuis sa non-qualification pour la C1 en 2003-2004. Une éternité pour l'institution FC Barcelone.
AFP/VNA/CVN