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Le Parisien Warren Zaïre-Emery (gauche) à la lutte avec l'attaquant de Gérone Christian Portu, le 18 septembre au Parc des Princes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec trois points, le PSG rejoint le Real Madrid ou encore Liverpool, sans convaincre pleinement cependant.
La soirée avait tout d'une timide entrée en matière dans cette nouvelle formule de la compétition reine : adversaire novice à ce niveau et méconnu en France, tribune des ultras d'Auteuil vide en raison d'une sanction, affluence relativement faible côté journalistes...
Et pourtant, Paris ne pouvait pas se permettre d'abandonner des points en route s'il veut finir dans les huit premiers de la ligue de 36 clubs, après ses huit matches, d'autant que son programme est difficile avec des oppositions face à Manchester City, Arsenal, le Bayern Munich ou encore l'Atlético Madrid.
Mais les hommes entraînés par Luis Enrique ont semblé comme anesthésiés tout au long du premier acte, partageant la possession de balle avec les Catalans. Le PSG a été gêné par le pressing intense de ses adversaires, comme surpris qu'un Petit Poucet ose jouer un jeu similaire.
Festival de ratés
Or, l'équipe de Michel a pratiqué un jeu collectif fluide et technique, se permettant par séquence de donner une leçon de possession et de ressortie sous le pressing, par exemple à la 34e minute en allant d'un but à l'autre (34).
L'attaquant parisien Ousmane Dembélé (gauche) devant le défenseur de Gérone Ladislav Krejci, le 18 septembre au Parc des Princes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Parisiens, eux, se sont montrés inoffensifs sur leurs rares occasions, des frappes molles de Fabian Ruiz aux centres de Nuno Mendes ou Achraf Hakimi qui n'ont pas trouvé preneurs.
Les Parisiens ont outrageusement dominé en seconde période, mais ont offert un festival de ratés. Ousmane Dembélé a ainsi oublié de frapper après un raid solitaire en contre-attaque et a été repris par Krejci.
L'ancien barcelonais s'est montré à plusieurs reprises soucieux de cadrer, lui qui a souvent été moqué pour ses tirs au pigeon, la saison dernière, mais ses tirs ont en échange été trop mous... sauf lorsque le portier catalan Paulo Gazzaniga a repoussé sa frappe sur la barre (63).
Entré à la place de Marco Asensio blessé, Randal Kolo Muani a aussi péché à la finition, son souci récurrent, avec une tête qui a frôlé le poteau (70) ou encore un tir trop croisé en angle fermé alors qu'il avait joué à merveille de son corps pour éliminer le défenseur (82). Dans la foulée, Achraf Hakimi a aussi tiré à bout portant sur le gardien.
Le public a donc cru revivre les deux derniers matches de la dernière Ligue des champions contre Dortmund (deux défaites 1-0), devant les multiples K.O. manqués.
L'attaquant parisien Randal Kolo Muani croise trop sa frappe devant le gardien de Gérone Paulo Gazzaniga, le 18 septembre au Parc des Princes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais la délivrance est venue d'un raté providentiel du gardien de Gérone Gazzaniga, plutôt bon jusque-là. Sur un centre tendu de Nuno Mendes, le malheureux qui s'est baissé pour recueillir le ballon l'a dévié dans ses propres cages. Le public n'a pas fait la fine bouche devant ce but chanceux et a exulté, conscient d'une victoire inestimable pour lancer la campagne de Ligue des champions.
À Londres contre Arsenal le 1er octobre, le PSG devra élever son niveau.
AFP/VNA/CVN