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Des secouristes creusent à la recherche de disparus, le 19 février, dans le quartier de Caxambu à Petropolis, au Brésil. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Secouristes en tenue orange et habitants à la recherche de leurs proches portés disparus continuent de creuser les amoncèlements de boue et de débris dans cette ville de 300.000 habitants du Sud-Est du pays, que le président brésilien Jair Bolsonaro a décrit comme "un théâtre de guerre".
La police a ajouté que 165 personnes étaient toujours portées disparues depuis la tempête de mardi 15 février. Il est peu probable que des survivants soient désormais extraits des décombres, ont indiqué les autorités.
Le nombre de disparus a baissé à mesure que des corps supplémentaires étaient identifiés et que des familles retrouvaient des proches en vie, selon la police, mais le bilan final, qui ne cesse de grimper, reste incertain.
Jusqu'ici 124 corps ont été identifiés, dont ceux de 28 enfants.
Le pape François a adressé dimanche 20 février ses condoléances à l'issue de sa prière de l'Angélus, sur la place Saint-Pierre, au Vatican. "J'exprime ma proximité à ceux touchés ces derniers jours par des catastrophes naturelles", a-t-il déclaré, citant Petropolis "dévastée" et Madagascar, récemment touchée par des cyclones meurtriers.
"Seigneur, accueille les morts dans la paix, réconforte les membres de leur famille et soutient ceux qui offrent leur aide", a-t-il ajouté.
Le violent orage qui a touché mardi 15 février Petropolis, située à 60 km au nord de Rio de Janeiro, est la dernière en date d'une série meurtrière de précipitations ayant touché le Brésil, que les experts estiment aggravées par le changement climatique.
Au cours des trois derniers mois, plus de 200 personnes ont péri dans des pluies torrentielles, principalement dans les États de Sao Paulo (Sud-Est) et Bahia (Nord-Est), ainsi qu'à Petropolis.
Mardi 15 février, des pluies diluviennes ont transformé les rues de cette ville touristique en torrents de boue et provoqué des glissements de terrain. Petropolis, ancienne résidence d'été de la cour impériale du Brésil au XIXe siècle, a reçu davantage de pluie que la moyenne de tout un mois de février.
La municipalité a déjà retrouvé plus de 300 véhicules emportés par les eaux, "éparpillés à travers la ville, bloquant les rues et trottoirs ou projetés dans les cours d'eau", a fait savoir le cabinet du maire.
AFP/VNA/CVN