>> Table ronde sur les expériences de la transition écologique de l’économie européenne
>> Les entreprises vietnamiennes doivent respecter le Pacte Vert pour l'Europe
La circulaire N°10/2023 du ministère du Plan et de l’Investissement concernant l’ensemble des indicateurs statistiques de la croissance verte est entrée en vigueur le 15 décembre dernier. Ces indicateurs sont considérés comme la base du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur la croissance durable pour la période 2021-2030, avec une vision pour 2050. De plus, ils encourageront les acteurs économiques, notamment les entreprises, à s’orienter vers des tendances vertes.
 |
| Les acteurs économiques, notamment les entreprises, sont encouragés à s’orienter vers les tendances vertes. |
| Photo : VNA/CVN |
L’ensemble des indicateurs statistiques de la croissance verte en comprend 72, élaborés sur la base de la consultation de nombreux documents d’organisations internationales telles que l’Organisation de coopération et de développement économiques, la Banque mondiale et l’Institut mondial de la croissance verte. Ces indicateurs seront très utiles pour les entreprises.
Réduire les coûts et améliorer l’efficacité
En tant que l’un des principaux marchés d’exportation du Vietnam, l’Union européenne (UE) est considérée comme une pionnière mondiale en matière de transition verte et de réduction des émissions. L’union impose déjà et imposera de plus en plus de normes écologiques strictes pour les produits importés.
Selon Nguyên Thi Thu Trang, directrice du Centre pour l’Organisation mondiale du commerce et l’intégration de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vietnam, les critères verts auront un impact significatif sur les produits d’exportation du Vietnam, notamment sur le marché européen.
Le Docteur Vo Tri Thành, ancien directeur adjoint de l’Institut central de gestion économique, estime qu’une transition verte de manière synchrone et intégrale pourra apporter de nombreuses opportunités aux entreprises vietnamiennes, non seulement sur le marché de l’UE, mais aussi sur d’autres marchés développés, qui agissent de manière similaire tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et l’Australie. Selon lui, la transition verte nécessite certes un grand investissement, mais peut être à long terme un facteur contribuant à réduire les coûts et à améliorer l’efficacité des entreprises à long terme.
Thê Linh/CVN
