>>Trois Palestiniens tués par une frappe israélienne près de la clôture entre Gaza et Israël
>>Roquettes palestiniennes sur Israël, raids israéliens sur Gaza
Des bombes éclairantes lancées par des avions de guerre israéliens sur la bande de Gaza le 12 novembre. |
Deux Palestiniens ont été tués et trois blessés dans le nord de l'enclave par les frappes israéliennes, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé. Au moins quatre personnes ont été blessées côté israélien, selon les secours.
Les journalistes de l'AFP dans la ville de Gaza et autour de l'enclave ont rapporté une succession nourrie de tirs de roquettes et les détonations de frappes israéliennes.
Ces hostilités surviennent après des mois de tensions faisant redouter une quatrième guerre en dix ans entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas qui gouverne sans partage l'enclave sous blocus, coincée entre l'État hébreu, l'Égypte et la Méditerranée.
Elles interviennent au lendemain d'une opération des forces spéciales israéliennes qui a mal tourné et dans laquelle un officier israélien et sept Palestiniens ont été tués.
Au bout d'une journée de répit, les violences ont repris lundi 12 novembre en fin d'après-midi: un tir de la bande de Gaza atteint directement un bus israélien, blessant gravement une personne selon les secours, et l'armée israélienne frappe une position dans l'enclave palestinienne. La chronologie de ces deux évènements n'apparait pas clairement.
En peu de temps, un barrage de roquettes palestiniennes a été tiré en direction d'Israël. L'armée israélienne a indiqué avoir dénombré environ 80 tirs en provenance de Gaza, dont un certain nombre ont été interceptées selon elle par le système de défense anti-missiles.
Trois personnes ont été blessées par le tir d'une roquette à Sderot, une ville du sud d'Israël proche de la bande de Gaza, et hospitalisées dans un état stable, a dit l'hôpital. "Les avions de combat israéliens ont commencé à frapper des cibles terroristes à travers la bande de Gaza", a annoncé l'armée israélienne.
Dimanche soir 11 novembre, un lieutenant-colonel israélien et sept Palestiniens, dont un commandant local de la branche armée du Hamas, ont trouvé la mort dans une incursion de forces spéciales israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza. Au moins 230 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis cette date.
Course poursuite
M. Netanyahu a réuni lundi 12 novembre le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et les responsables de la sécurité. Les signes d'une possible détente se sont pourtant succédé ces dernières semaines dans et autour de Gaza.
Les autorités israéliennes, qui contrôlent tous les accès de l'enclave sauf la frontière égyptienne, ont autorisé la semaine passée le Qatar, soutien de longue date du Hamas, à acheminer dans le territoire 15 millions de dollars afin de payer au moins partiellement les fonctionnaires du Hamas.
L'opération va de pair avec les efforts déployés depuis des mois par l'Égypte et l'ONU en vue d'une trêve durable entre Israël et le Hamas.
Le Premier ministre israélien a déclaré qu'il ne "reculerait pas devant une guerre" si elle était nécessaire, mais chercherait à l'éviter "si elle n'était pas indispensable".