>>La Banque mondiale octroie un prêt de 500 millions d'USD aux Philippines
>>Les Philippines adoptent une nouvelle loi antiterroriste
L'aéroport international de Manille Ninoy Aquino est déserté le 19 avril au milieu de l'épidémie de COVID-19. |
La Banque mondiale rapporte que l'éruption du volcan Taal et la pandémie de COVID-19, dont des mesures strictes pour prévenir la propagation de la maladie, ont eu un impact profond et fort sur l'économie. Les activités d'investissement ont été suspendues et la croissance de la consommation a atteint le plus bas niveau de ces 30 dernières années.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les prévisions de croissance des Philippines pour 2020 reposent sur l'hypothèse que les mesures de prévention de la maladie seront progressivement assouplies au second semestre de cette année et que les activités économiques reprendront dans de nombreux domaines.
Cependant, la Banque mondiale prévoit que les perspectives de croissance économique et les chiffres liées à la pauvreté aux Philippines s'amélioreront dans les années à venir, grâce à une reprise de la consommation, à une forte poussée des investissements publics et aux politiques de soutien en termes monétaires et fiscaux, ainsi que la reprise de la croissance économique mondiale.
Selon la Banque mondiale, l'économie philippine devrait croître de plus de 6% en 2021 et de 7% en 2022.
Le rapport de la Banque mondiale a également fait valoir que les solides fondamentaux des Philippines, fondés au cours des décennies de restructuration, ont aidé l'économie à bien réagir à la pandémie de COVID-19.
"Les Philippines ont les réserves de change et la dette extérieure les plus faibles de la région Asie de l'Est-Pacifique", a indiqué le rapport. En outre, ce pays a le taux de réserve le plus élevé dans la région, ce qui montre que la politique monétaire est encore plus susceptible de compléter les liquidités de l'économie et de contribuer à la croissance, a-t-il décrit.