Ce plan bénéficie d'un budget de près de 60 milliards de dôngs, soit environ 2,8 millions de dollars. Il sera mis en oeuvre durant sept ans, de 2014 à 2020, par le Service provincial de la Culture, des Sports et du Tourisme, l'Institut national de la culture et des arts du Vietnam, et le Comité populaire du district de Thuân Thành.
Le plan comprend trois projets. Le premier porte sur le rétablissement et le développement du métier de l'estampe de Dông Hô de 2014 à 2016. Le deuxième permettra de construire un centre de préservation et de valorisation de cet art, de 2014 à 2020. Et le dernier, de 2014 à 2016, est consacré à l'élaboration d'un dossier de candidature à soumettre à l'UNESCO pour que ces estampes soient inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
Cet art est typique du village de Dông Hô, commune de Song Hô, district de Thuân Thành, province de Bac Ninh. Il est très proche des Vietnamiens car ses estampes sont omniprésentes dans nombre de poèmes, de chants et d'oeuvres littéraires.
Ces estampes représentent des scènes de la vie à la campagne, des jeux traditionnels... L'artisan utilise du papier "Do" (papier d'origine végétale) enduit de nacre (Diep), qu'il colorie par l'application de masses correspondant aux différentes couleurs et appliquées sur autant de planches de bois.
Parmi les plus célèbres de ces estampes figurent la cueillette de la noix de coco, la procession du tambour ou le jeune pâtre et ses buffles. Traditionnellement, elles servaient à décorer autels, pagodes et maisons communales.
VNA/CVN