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Cette année, le prix des roses lors des fêtes a atteint un record de 5.000 à 6.500 dôngs/fleur. |
À l’approche des fêtes ou encore du Têt traditionnel, des commerçants se ruaient vers le village de roses au pied de la montagne Lang Biang. Cette année, le prix de ces fleurs à ces occasions a atteint un record de 5.000 à 6.500 dôngs/fleur. Les floriculteurs sont donc très enthousiasmés. "Pour la Journée internationale des femmes (8 mars), ma ferme de plus de d'un hectare a vendu environ 130.000 roses", a déclaré Hoàng Binh Minh, 44 ans, qui est surnomé "chef du village des fleurs".
Quant au jardin de roses de la famille de Nguyên Xuân Qua, d’une superficie de 6.000 m2, plus de 70.000 fleurs ont été vendues, pour un revenu de plus de 300 millions de dôngs (13.000 dollars américains).
Revenus élevés et stables
"Ces dernières années, les agriculteurs locaux se tournent vers la culture de roses car cette plantation leur offre des revenus plus stables et élevés que des légumes ou caféiers", a expliqué Hoàng Binh Minh.
En réalité, quelque 1.000 m2 de rosiers plantés sous serre rapportent chaque mois environ 10 millions de dôngs. "Si un foyer disposent de 3.000 - 5.000 m2 de rosiers, il peut gagner en moyenne de 30 à 50 millions de dôngs par mois", a ajouté M. Minh.
Le jardin de roses de la famille de Nguyên Xuân Qua. |
Actuellement, environ 200 foyers du faubourg de Lac Duong pratiquent la culture de roses sous serre d'une superficie totale de plus de 100 ha.
Start-up de roses
Il y a 20 ans, Hoàng Binh Minh, Pham Van Nhân et quelques amis ont quitté leur village natal dans le district de Ky Anh, province centrale de Hà Tinh pour s'installer à Dà Lat travailler dans une ferme de légumes. Peu à peu, ils ont accumulé suffisamment de l'argent pour louer un terrain au pied de la montagne Lang Biang destiné à la floriculture. Au début, leur roseraie couvrait seulement une petite superficie. Aujourd’hui, elle mesure des milliers de mètres carrés.
Hoàng Binh Minh transporte des roses aux marchés. |
Grâce à l'expérience accumulée, leur roseraie appliquée de la haute technologie donne des fleurs fraîches et appréciées de la clientèle.
"Grâce aux conditions climatiques et pédologiques propices, les fleurs plantées au pied de la montagne Lang Biang sont plus grandes et belles que celles au village de Van Thành (un village de fleurs très connu à Dà Lat)", a partagé Pham Van Nhân.
Au fil du temps, d’autres habitants de Ky Anh ont suivi les pas de leurs villageois. C'est le cas de Nguyên Xuân Qua qui a été venu à Lac Duong avec sa femme et ses quatre fils. Ils ont loué un terrain pour pratiquer la culture des roses depuis sept ans. Grâce au commerce de roses, avant le Têt Ky Hoi (Année du Cochon), sa famille a acheté une voiture d’une valeur de plus de 600 millions de dôngs (environ 26.000 dollars américains). Quant au foyer de Su Van Bang qui s'installe à Lac Duong depuis deux ans, il a loué 7.000 m2 pour investir dans la roseraie. Actuellement, les fleurs rapportent à sa famille en moyenne 60 millions de dôngs (près de 2.600 USD) par mois.
Aujourd’hui, une vingtaine de foyers de floriculteurs au pied de la montagne Lang Biang possèdent une voiture. Les roses ont changé leur vie.
Thu Huong/CVN