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Inondations à Beledweyne, en Somalie. |
La SoDMA a indiqué que les pluies torrentielles avaient également provoqué des glissements de terrain et des crues soudaines dans d'autres régions de la Somalie, détruisant des récoltes et tuant du bétail.
"Les inondations dans le pays ont tué 50 personnes et déplacé plus d'un demi-million de citoyens", a déclaré jeudi 16 novembre Mohamed Moalim, commissaire de la SoDMA, aux journalistes à Mogadiscio, la capitale somalienne.
Il a fait savoir que son agence avait envoyé un avion-cargo de secours dans le district de Bardhere (Sud), alors que les Nations unies ont prévenu qu'il fallait s'attendre à des déplacements massifs, à des besoins humanitaires accrus et à de nouvelles destructions de biens.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que 1,24 million de personnes avaient déjà été touchées par les fortes pluies et les inondations, et que d'autres victimes étaient attendues.
Les Nations unies et leurs partenaires estiment que 1,6 million de personnes pourraient être touchées par les inondations au cours de la saison des pluies actuelle (d'octobre à décembre) et que 1,5 million d'hectares de terres agricoles pourraient être détruits.
L'augmentation des précipitations est prévue en raison de la concomitance des conditions El Niño et d'un phénomène positif de dipôle de l'océan Indien.
Selon un avis d'inondation publié lundi 13 novembre par la Somalia Water and Land Information Management, gérée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), des inondations ont été signalées le long de l'ensemble de la rivière Juba, avec une ampleur accrue à Bardhere et en aval à Saakow et Bualle.
Le long de la rivière Shabelle, les inondations ont été signalées avec une magnitude croissante à Beledweyne et une magnitude modérée à Balcad.
Les Nations unies prévoient des inondations d'une ampleur telle qu'il n'est statistiquement possible d'en voir qu'une fois tous les 100 ans, ce qui devrait avoir des conséquences humanitaires considérables.
L'OCHA a déclaré que, bien que toutes les mesures préparatoires possibles soient mises en œuvre, une inondation de cette ampleur ne pouvait être qu'atténuée et non prévenue.
Xinhua/VNA/CVN