Des soldats afghans dans les rues de Jalalabad en Afghanistan, le 13 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Contacté par l'AFP, Zabiullah Moudjahid, porte-parole des talibans, a assuré que les insurgés n'étaient pas derrière cette attaque qui survient à la veille d'une nouvelle réunion à Kaboul destinée à relancer les pourparlers de paix entre les talibans et le gouvernement afghan, suspendus depuis l'été dernier.
"Treize personnes ont été tuées et 14 autres blessées", a indiqué le bureau du gouverneur de Nangarhar, dont Jalalabad est le chef-lieu, un bilan confirmé par Najibullah Kamawal, directeur des services sanitaires provinciaux.
L'attaque a eu lieu lors d'une "jirga", une assemblée de responsables tribaux, chez Obaïdullah Shinwari, un élu provincial qui est indemne. En revanche, l'un de ses frères a été tué et son père, Malik Usmane Shinwari, un dignitaire tribal favorable au gouvernement de Kaboul, a été blessé.
Jalalabad, grande ville située non loin de la frontière pakistanaise, est le chef-lieu de la province de Nangarhar qui a vu ces derniers mois l'implantation progressive de djihadistes de l'organisation de l'État islamique (EI).
L'EI a d'ailleurs revendiqué une attaque contre le consulat pakistanais de Jalalabad qui a fait sept morts le 12 janvier.