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Couverture du livre "L’Oncle Hô et les présidents américains". |
Photo : HNM/CVN |
L’Histoire montre que ses premières lettres et télégrammes envoyés au plus haut dirigeant d’un pays étaient ceux adressés à un président américain et ses dernières lettres, les derniers documents envoyés de sa vie d’activités révolutionnaire, étaient également adressés à un président américain.
Ces lettres, télégrammes et articles, qui ont été officiellement rendus publics, reflètent de façon exhaustive les efforts du président Hô Chi Minh pour établir des relations diplomatiques entre Vietnam et les États-Unis, depuis le début de son périple sur la voie du salut national jusqu’aux dernières années en tant que dirigeant de la Révolution du Vietnam pour conquérir l’indépendance et la liberté au pays.
Le livre L’Oncle Hô et les présidents américains fait plus de 200 pages, dont huit chapitres, reflétant les deux étapes du travail diplomatique du Président Hô Chi Minh à travers son envoi de lettres et de télégrammes à sept présidents américains que sont Wilson, Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon.
En particulier, pendant la période 1919-1946, il a envoyé un message à Wilson, Roosevelt et Truman, faisant toujours preuve d’une attitude de confiance, de sincérité, de patience, de raison, d’amour et de désir d’établir des relations d’amitié avec les États-Unis. Malheureusement, ses attentes et celles du gouvernement de la République démocratique du Vietnam n’ont pas été satisfaites, car les présidents américains n’ont pas reçu les messages qu’il avait envoyés.
De 1947 à 1969, après quatre présidents américains (Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon), les États-Unis sont passés d’une intervention indirecte à une intervention directe, ce qui a débouché sur une guerre qui a porté atteint à l’intégrité territoriale, aux droits d’autodétermination, à l’indépendance et à la liberté du peuple vietnamien.
Cela lui a fait changer l’attitude, il a continué d’adresser des lettres et des télégrammes dans une optique diplomatique souple pour condamner fermement et critiquer les actes d’agression des autorités américaines. Dans le même temps, il a continué d’exprimer la volonté et les efforts du gouvernement vietnamien pour trouver des solutions de paix et mettre fin à la guerre.
Le livre montre que le Président Hô Chi Minh était un diplomate de génie, déterminé à atteindre l’objectif de "Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté". Il a correctement estimé l’importance du rôle des États-Unis pour les questions internationales dans le processus de la mise en œuvre de la diplomatie souple, mais ferme, en fonction des conditions réelles, en maintenant toujours l’initiative et mettant la paix et l’amitié au premier plan dans les relations internationales.
NDEL/VNA/CVN