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Containers recouverts de fresques gérantes, le 17 septembre au Barcarès. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le visage d'une fillette dont la couleur des larmes, bleue, fait écho aux baleines qui semblent la consoler, une femme nue représentée par des aplats de couleurs vives, deux mains qui se superposent dans un jeu de transparence...
"Une galerie monumentale à ciel ouvert" : tout au long de l'été, l'Allemand Case Maclaim, les Français Alber et Veks Van Hillik, et les Espagnols Julieta XLF et Kraser Tres ont réalisé en direct dix œuvres éphémères aux univers très différents, explique la mairie du Barcarès.
"L'idée était de redonner un coup de boost à l'emblématique +allée des arts+, qui fait partie de l'identité et la mémoire du Barcarès depuis 1969", précise la mairie de la ville touristique méditerranéenne.
"Notre choix s'est naturellement porté sur le street art, accessible à tout le monde et permettant de faire quelque chose de très spectaculaire, notamment grâce aux containers maritimes", poursuit la municipalité.
Certaines œuvres seront déplacées
Veks Van Hillik, un peintre français de 32 ans qui présente son œuvre comme étant fortement inspirée de la peinture flamande, avec une touche surréaliste, a souhaité créer "quelque chose de très immersif face à ce front de mer", donnant aux containers l'aspect d'un "bloc d'eau sorti de terre", confie-t-il.
Au milieu d'une mer déchaînée, un vieil homme au corps tatoué et à tête de poisson tient dans ses mains une branche d'arbre, debout sur une barque en bois : au total, plusieurs containers de tailles différentes, empilés les uns sur les autres, et un résultat "à couper le souffle", s'émerveille un couple de retraités découvrant son travail.
"C'était la première fois que je réalisais une œuvre sur un container! Le vent et la taule gondolée ne m'ont pas facilité la tâche mais j'ai fini par trouver quelques astuces", se souvient amusé l'artiste qui a travaillé pendant quatre jours, perché sur une nacelle articulée à plusieurs mètres du sol.
À partir de lundi 20 septembre, certaines de ces œuvres seront déplacées à d'autres endroits de la ville, et toutes seront remplacées par des nouvelles dans un an, promet la mairie du Barcarès qui souhaite renouveler l'expérience.