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Le Britannique Sébastien Coe en conférence de presse après sa réélection à la présidence de l'IAAF, le 25 septembre à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ancien héros des stades, double champion olympique du 1.500 m, le Britannique de 62 ans a savouré mercredi 25 septembre une standing ovation comme au bon vieux temps, dans le faste de l'hôtel Sheraton à Doha. Il a été réélu à l'unanimité (203 voix sur 203) pour quatre ans de plus à la tête de l'athlétisme mondial.
L'assemblée plénière de l'IAAF s'est donc félicitée du bilan du Britannique lui donnant un blanc-seing pour la suite malgré quatre années houleuses, à deux jours du début des controversés Mondiaux de Doha (chaleur, enquête pour corruption, manque d'engouement populaire).
"Je suis très heureux de voir comment le sport a évolué. Personne dans le sport n'a autant fait que nous contre le dopage et la corruption", s'est félicité M. Coe.
Pacte de corruption
Coe et l'IAAF ont poussé pour faire appliquer un nouveau règlement qui empêche certaines athlètes avec des différences de développement sexuel, sauf à suivre un traitement pour faire baisser leur taux de testostérone.
Coe a poussé à la création en 2017 de l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), structure à la gouvernance indépendante chargée de juger les questions d'éthique et de dopage.
Le chantier de la refonte du calendrier bat son plein, alors que la Ligue de diamant doit adopter une nouvelle formule la saison prochaine, avec moins de meetings et de compétitions pour plaire aux télévisions.
Le patron du premier sport olympique a d'ailleurs fait de la conquête du grand public l'une des priorités de son second mandat à l'heure où l'athlétisme a bien du mal à voir émerger de nouvelles têtes d'affiche, deux ans après la retraite de la légende du sprint Usain Bolt.
"Ce furent quatre années délicates, difficiles. Les deux premières, nous avons mis en place un chantier de réformes, les deux dernières ont concerné leur mise en œuvre. Maintenant, nous pouvons commencer à développer l'athlétisme, sensibiliser un public au-delà du monde de l'athlétisme et replacer le sport dans une perception de prestation, de service, que le public soit davantage engagé, avec un calendrier coordonné", a indiqué Sebastian Coe.