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Atelier technique sur les enjeux de la mesure et de la gestion de la qualité de l’air, le 19 octobre à Hanoï. |
Photo : Quê Anh/CVN |
L’Agence française de développement (AFD) et le Service des ressources naturelles et de l’environnement de Hanoï ont organisé un atelier technique sur les enjeux de la mesure et de la gestion de la qualité de l’air à Hanoï. Cet événement s’inscrivait dans le cadre de l’accord signé par le Comité populaire municipal et l’ambassade de France au Vietnam en avril 2016 afin de promouvoir la coopération en matière de développement urbain durable, et plus particulièrement l’amélioration de la qualité de l’air.
L’atelier avait pour objectifs de présenter la vision du Comité populaire municipal en matière la gestion de la qualité de l’air ; de restituer les conclusions des travaux de l’expertise technique réalisée par l’organisation francilienne de l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Île-de-France (Airparif) sous financement de l’AFD visant au dimensionnement d’un réseau optimisé de mesure et contrôle de la qualité de l’air de la capitale du Vietnam ; de partager des expériences, visions et initiatives sur cette même thématique des institutions et organisations partenaires du Vietnam (Banque mondiale, ambassade des États-Unis au Vietnam, région Île-de-France).
Coopération franco-vietnamienne efficace
«Les transports, la production industrielle, la construction, la production agricole et les villages de métier, l’enfouissement et le traitement des déchets solides sont responsables de la pollution de l’air dans la capitale», a indiqué Nguyên Trong Dông, chef du Service des ressources naturelles et de l’environnement de Hanoï. Ce responsable a informé que les arrondissements intra-muros de Hà Dông, Hoàng Mai, Câu Giây, Nam Thu Liêm et Bac Tu Liêm, notamment les stations de bus de My Dinh, de Giap Bat, les carrefours de Cô Nhuê, de Câu Diên étaient les plus touchés.
Planter un million d’arbres, une des solutions envisagées pour améliorer la qualité de l’air à Hanoï. |
Photo : Thanh Vu/VNA/CVN |
«Auparavant, nous avions deux stations de surveillance automatique de l'air dans les rues Nguyên Trai et Pham Van Dông. Mais, elles étaient dotées de technologies arriérées qui n’assuraient pas une précision des données. Depuis janvier dernier, deux stations fixes et huit de capteurs, financées par le groupe Vingroup, sont installées dans la ville», a-t-il dit.
«La France et Hanoï ont signé un mémorandum il y a un an qui prévoit de faire un échange d’expertise entre pour que la ville mette au point un dispositif fiable de suivi de la qualité de l’air. Cet atelier présente les résultats après un an de travail», a fait savoir Fabrice Richy, directeur de l’AFD au Vietnam. Il a informé que des experts d’Airparif étaient venus au moins quatre fois à Hanoï pour concrétiser cette coopération. «On doit tous travailler ensemble pour améliorer la qualité de l’air, pour la santé publique», a-t-il souligné.
Dans les temps à venir, le Comité populaire de Hanoï continuera de se coordonner avec Airparif dans la mise en œuvre du projet d’assistance technique à l’étude de la situation de l'air de Hanoï, financé par le gouvernement français. Un autre projet portant sur l’investissement dans un réseau de surveillance de l’environnement de la capitale sera déployé par le Comité populaire. Ce réseau se composera, entre autres, de 10 stations fixes de surveillance de l’air, de 60 capteurs, d’une station mobile et de quatre stations sur les plans d’eau.
«Encourager les citadins à utiliser les moyens de transport en commun, limiter les motos en intra-muros, déployer le programme de plantation d’un million d’arbres… sont de bonnes solutions pour améliorer la qualité de l’air dans la ville. Le plus important c’est d’élever la conscience des habitants dans la protection de la qualité de l’air et de conjuguer les efforts des autorités locales (arrondissements, quartiers intra-muros et districts suburbains) en la matière», a conclut Nguyên Trong Dông.
Quê Anh/CVN