APEC 2017 : le contrôle des maladies infectieuses au Vietnam est apprécié

En marge de la 7e réunion sur la santé et l’économie dans le cadre de la 3e conférence des hauts officiels de l’APEC (SOM 3), tenue le 23 août à Hô Chi Minh-Ville, deux délégués étrangers ont accordé au Courrier du Vietnam une interview.

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Photo de famille de la 7e réunion sur la santé et l’économie dans le cadre de la 3e conférence des hauts officiels de l’APEC (SOM 3).

Que pensez-vous des sujets thématiques présentés par le Vietnam à cette 7e réunion sur la santé et l’économie ?

Professeur Ian Wronski, vice-chancelier adjoint de la Division de la Santé tropicale et de la Médecine de l’université James Cook, en Australie.

Il s’agit d’une réunion très importante. Elle aborde ensemble le secteur de la santé, de l’économie et de la finance. Il s’agit de traiter des problèmes dans la région Asie-Pacifique sur les systèmes de couverture de santé universelle, les soins médicaux que les pays et les économies membres du Forum Asie-Pacifique, l’APEC, peuvent fournir à tout le monde.

Chaque économie possède différentes expériences dans les manières de procéder, dont bien évidemment le Vietnam, qui est une nation pionnière dans le développement de son système de santé, notamment dans le contrôle des maladies infectieuses ainsi que dans ses approches de traitement de la tuberculose. Dans les jours qui viennent, lors de cette réunion de haut niveau, nous allons parler de la santé, de l’élaboration d’un système de santé à l’aide des économies et des ressources humaines du secteur.

À ce propos, quels sont les grands défis des économies membres de l’APEC en matière de soins de santé ?

Nous nous intéressons de très près aux innovations scientifiques pour la vie humaine au sein de l’APEC, et également par l’aide permettant le partage d’expériences entre les pays membres dont le Vietnam, expériences desquelles ces derniers peuvent tirer de précieux enseignements. Si chaque société a ses différences, les défis sont les mêmes, mais chacun les traite de façon différente.

Chaque économie doit ainsi trouver sa propre solution, afin qu’elle soit la mieux adaptée. Cela étant dit, il y a beaucoup à apprendre des expériences d’autres pays.

Quelles problématiques voulez-vous aborder et résoudre lors de cette 7e réunion ?

Docteur Paulyn Jean B. Rosell-Ubial, secrétaire de la Santé, du Déparement de la Santé de Kagawaran ng Kalusugan, République des Philippines.

À cette réunion, nous souhaitons que l’APEC publie bientôt un code d’indicateurs communs en matière de santé pour que les pays membres puissent faire des comparaisons fiables et savoir à quel point ils ont progressé ou non concernant la couverture de santé universelle. L’objectif est que nous sachions si les pays ont avancé ou s’ils restent en retrait à ce sujet.

Selon vous, est-ce que l’APEC est efficace dans la promotion des programmes de soins de santé au cours de ces dernières années ?

Docteur Paulyn Jean B. Rosell-Ubial, secrétaire de la Santé, du Département de la Santé de Kagawaran ng Kalusugan des Philippines.

Je pense que l’APEC a joué un rôle déterminant aux Philippines, leur permettant d’augmenter le budget pour la santé puisque l’APEC associe le ministère de la Santé et celui des Finances pour chercher les meilleures solutions d’investissements dans la santé, ce qui contribue davantage au développement socio-économique. L’APEC a vraiment aidé les Philippines à achever ses objectifs de santé.

Que faut-il prévoir en la matière dans les années à venir ?

Nous avons besoin de prévoir les investissements dans la santé mentale, mais aussi ceux liés au vieillissement de la population. Beaucoup de pays de l’APEC comme le Japon, et probablement le Canada et l’Australie, sont entrés dans la phase du vieillissement démographique. Le cas des Philippines n’est pas trop critique. Nous espérons ainsi en apprendre beaucoup sur la manière de résoudre cette problématique. L’une des autres questions majeures que l’on veut aborder est la préparation à la pandémie.

Que pensez-vous des soins de santé au Vietnam ?

Je crois que le Vietnam est vraiment avancé dans les interventions communautaires mais également dans le développement de programmes médicaux, formant nombre de docteurs et de personnel soignant. Je pense que c’est un des champs que les Philippines devront entreprendre dans l’immédiat.

Photos et propos recueillis par Truong Giang/CVN

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