>>Foot : 18 cas de COVID dans le championnat d'Angleterre lors des derniers tests
>>Foot arrêté en Suisse, moto reportée en Thailande et événements en sursis
Le manager de Leicester, Brendan Rodgers, et son milieu James Maddison à l'issue du dernier match disputé à domicile en Championnat contre Newcastle, le 12 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Tottenham, Leicester, Manchester United, Brentford, Watford... La liste des clubs dont les effectifs sont décimés par le coronavirus s'allonge d'heure en heure et l'organisateur du championnat anglais a décidé de ne pas prendre de risque.
Leicester a ainsi vu son match prévu jeudi 16 décembre soit contre Tottenham et comptant pour la 17e journée, reporté en milieu de journée, avant que celui de dimanche, à Everton, pour la 18e levée, le soit aussi en début de soirée.
"Le club n'a plus assez de joueurs de l'équipe première valides pour disputer le match", avait assuré Leicester dans le communiqué sur son match contre les Spurs.
Le fait que le match de dimanche 19 décembre ait été lui aussi décalé était attendu, compte tenu de la fermeture pour 48h de son centre d'entraînement "pour aider à couper les circuits (d'infection)".
Les autres affiches de la 18e journée qui devront attendre sont Manchester United contre Brighton, Southampton contre Brentford, West Ham contre Norwich, toutes prévues samedi 18 décembre.
Cela porte à neuf le nombre de matches en retard liés à la recrudescence de cas de Covid, alors que la diffusion au Royaume-Uni du nouveau variant du coronavirus, baptisé Omicron, inquiète.
La Premier League navigue à vue
Le coach de Brentford, Thomas Frank, opposé ici à Tottenham à Londres, le 2 décembre, se dit favorable au report de la 18e journée de Premier League. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pays plus touchés en Europe par le COVID-19 avec 146.937 morts (+146 en 24h), le Royaume-Uni a enregistré 88.376 nouveau cas de COVID en 24 heures, un record depuis le début de la pandémie pour le deuxième jour consécutif.
La Premier League navigue à vue dans ce contexte très incertain.
"La direction étudie les demandes de report de match au cas par cas, en fonction des règles en vigueur et des directives liées à chaque club", a expliqué l'instance.
"Elle prend en compte plusieurs facteurs, comme la capacité du club à aligner une équipe, le statut, la gravité et l'impact potentiel des épidémies au sein des clubs et la capacité des joueurs à se préparer en toute sécurité pour le match suivant", a-t-elle ajouté.
Mercredi 15 décembre, la Premier League avait ainsi estimé que les neuf absents à Leicester, pour des cas de COVID, mais aussi des maladies ou des blessures, ne justifiaient pas le report, au grand dam de l'entraîneur Brendan Rodgers.
"On a toujours essayé de soutenir les mesures (pour lutter contre le Covid), mais quand on a besoin d'un peu de soutien face à la situation extrême dans laquelle on se retrouve, on n'a pas pu le recevoir", avait-il déploré.
Vers un report de toute la 18e journée ?
Mais de nouveaux cas de COVID ont été identifiés jeudi 16 décembre, sans que l'on connaisse leur nombre exact, la faisant changer d'avis.
Un flou regretté par l'entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp.
"Je ne comprends absolument pas pourquoi on n'est pas plus ouvert sur le sujet. Des tas de gens attrapent le Covid en ce moment, c'est un fait. Si je l'attrape, et espérons que non, je n'aurai aucun problème pour le dire", avait-il assuré.
"Pourquoi personne ne dit le nombre de joueurs atteints? C'est toujours +un certain nombre de membres du staff ou de joueurs+. Allez, dites-le, comme ça tout le monde comprendra pourquoi on ne peut pas jouer", avait-il poursuivi.
Jeudi 16 décembre, l'entraîneur danois de Brentford, Thomas Frank, a même appelé à ce que toute la 18e journée soit reportée.
"Le nombre de cas de COVID explose dans tous les clubs. Tout le monde est confronté à ça (...) Reporter cette journée et aussi (les quarts de finale de) la Coupe de la Ligue (prévus mardi 21 et mercredi prochain 22 décembre) laisserait à tout le monde au moins une semaine ou quatre ou cinq jours pour désinfecter et faire tout ce qu'il faut dans les centres d'entraînement", a-t-il plaidé.
"Cela permettrait de casser la chaîne (de contamination) dans tous les clubs", a encore estimé Frank.