Lors du séminaire, les participants ont discuté des contenus suivants : modèles efficaces dans le traitement et les soins des toxicomanes dans le monde et au Vietnam ; les services de soutien social; le dépistage; les interventions rapides ; la planification des traitements ; les services de soins de santé mentale et physique ; la création de groupes d'entraide mutuelle ; les soutiens professionnels dans le processus de rééducation.
Les toxicomanes ont besoin d'un environnement amical de la communauté plutôt que de la stigmatisation et de la discrimination. |
Mme Zhuldyz Akisheva, directeur de l'UNODC au Vietnam, a déclaré que : «le Vietnam dispose actuellement d'un cadre juridique solide pour supporter les soins et le traitement de la toxicomanie, mais ses mécanismes et ses politiques n'ont pas été encore appliquées parfaitement dans la réalité. Il faut avoir davantage d'investissements et de modèles efficaces pour appliquer des procédés de désintoxication volontaire des toxicomanes. Il ne faut pas oublier que la participation de toutes des classes de la population est très importante dans la guerre contre les stupéfiants ainsi que dans la réinsertion sociales des toxicomanes».
Selon aussi le représentant de l'ONUDC, les toxicomanes ont besoin d'un environnement amical de la communauté plutôt que de la stigmatisation et de la discrimination. Par conséquent, il faut établir des chaînes de services spécifiques, divers, accessibles et à faible coût à proposer aux toxicomanes et à leurs familles. Toutes les interventions médicales, les soins de santé et les traitements devraient être mis en œuvre sur la base d'une volonté et d’un accord des patients après qu'ils aient été pleinement informés.
Selon le rapport du CNPCSTP, jusqu’en décembre 2013, le Vietnam comptait plus de 181.000 utilisateurs de drogues gérées, soit une augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, le nombre de toxicomanes réels est plus élevés parmi lesquels les héroïnomanes qui représentent 75% des cas, suivis par les utilisateurs de drogues de synthèse (10%), d’opiacés (7%) et de cannabis (1,7%). L'injection en intraveineuse des héroïnomanes est une des principales causes d’infection au VIH/Sida au Vietnam.
Quang Châu/CVN