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L'Espagnol Fernando Alonso dans sa Toyota TS050 Hybrid LMP1 au 24 Heures du Mans, le 16 juin 2018. |
C'est son coéquipier le Japonais Kazuki Nakajima, sur les coups de 06h20, qui a doublé la voiture soeur, la Toyota N.7 de Kamui Kobayashi, pour repasser en tête de la 86e édition de la classique mancelle.
Quand il a pris son deuxième relais, à 01h30, "Nando" affichait un retard de 2 min 15 sec sur la N.7, son coéquipier suisse Sébastien Buemi ayant écopé d'un "stop and go" d'une minute pour un dépassement de vitesse.
Quand il a laissé le volant à 04h00 au Japonais Kazuki Nakajima, le double champion du monde de F1 était revenu à 45 sec, démontrant encore son extraordinaire capacité d'adaptation, après deux brillants dépassements pour reprendre la tête lors de son premier relais en fin d'après-midi samedi 16 juin.
"Je me suis bien senti de nuit, j'étais +dans la zone+ et j'ai poussé pour rattraper, a-t-il raconté. Une partie du travail est faite, mais c'est encore une longue course".
Alonso, qui espère s'adjuger à 15h00 la deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile (après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu'il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d'Indianapolis), sortait de voiture souriant et à peine marqué.
Les Toyota ont toutefois été rappelées à l'ordre: Buemi et le Britannique Mike Conway au volant de la N.7, ont été sanctionnés tous les deux d'un "stop and go", pour dépassement de vitesse juste avant 07h30. Avertissement sans frais et sans conséquence au classement.
"Scoumoune"
La "scoumoune" qui a si souvent accablé Toyota lors de ses 19 participations infructueuses à la classique mancelle semblait pour l'heure en tout cas décidée à l'épargner. Elle n'avait par contre pas oublié ses adversaires dans la catégorie reine.
Adversaires, il fallait tout de même le dire vite, les deux dernières LMP1 en lice aux avant-postes, les Rebellion non-hybride N.3 et N.1, pointant respectivement aux troisième et quatrième places à dix tours...
La N.1 a été contrainte à repasser au stand à l'issue du premier tour après avoir perdu son capot mal fixé et toutes les deux ont subi de courtes interventions mécaniques lors d'une nuit, une fois n'est pas coutume, calme.
Pour les six autres LMP1, toutes engagées par des équipes privées, l'addition était plus salée avec la panne ayant immobilisé la SMP Racing N.11 du Britannique Jenson Button pendant plus de trois heures en début de course ou encore les sorties de piste de la Bykolles N.4 en début de soirée et de la SMP Racing N.17 à 23h00.
La première LMP2, encore et toujours la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov, est cinquième à 14 tours.
Comme la veille, on attend dimanche 17 juin un ciel couvert et des températures avoisinant les 20 degrés.
AFP/VNA/CVN