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Une vue du sanctuaire de My Son, province centrale de Quang Nam. |
Photo : Thê Duyêt/VNA/CVN |
Ce projet sera mis en œuvre de 2015 à 2018 grâce à des aides non remboursables du gouvernement italien et de l’École polytechnique de Milan, d’un montant total de 1,2 million d’euros. Le solde de 200.000 euros sera financé par le Vietnam.
Ce projet permettra d’établir un centre de formation de gestionnaires de patrimoines culturels, de spécialistes et d’ouvriers chargés de la préservation de sites culturels. Il vise en outre à la construction d’un laboratoire de restauration d’objets anciens, à l'amélioration de la préservation du sanctuaire de My Son, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999.
Le sanctuaire de My Son s’est développé du IVe au XIIIe siècle. Ses édifices s’élèvent dans la région montagneuse du district de Duy Xuyên, de la province de Quang Nam. Ses tours-sanctuaires présentent une variété de dessins architecturaux symbolisant la grandeur et la pureté du Mont Méru, la montagne sacrée mythique, berceau des dieux hindous au centre de l’univers, à présent reproduite symboliquement sur terre dans la patrie montagneuse du peuple Cham.
Les temples sont construits en brique cuites et en piliers de pierre décorés de bas-reliefs en grès représentant des scènes de la mythologie hindoue. Leur caractère sophistiqué témoigne des compétences des artisans Chams, et l’iconographie et le symbolisme élaborés des tours-sanctuaires lève un voile sur la pensée politico-religieuse Cham.
Ces monuments sont uniques en Asie du Sud-Est, selon l’UNESCO.
VNA/CVN