>> Israël libère 56 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza
>> L'OMS a livré du carburant et des médicaments à l'hôpital Al-Shifa à Gaza
>> La bande de Gaza doit être accessible à 300 camions d'aide par jour
>> Le PAM livre de la nourriture au Nord de Gaza pour la première fois en trois semaines
Le navire "Open Arms" amarré dans le port chypriote de Larnaca, sur une photo publiée par l'ONG humanitaire espagnole Proactiva Open Arms, le 9 mars, avant son départ prévu pour Gaza. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Dans l'option actuelle, nous opérons via une ONG, nous avons déjà un suivi avec un navire commercial de plus grande capacité" qui pourra quitter Chypre "après le premier déchargement, s'il n'y a pas de problèmes", a expliqué Constantinos Kombos à quelques journalistes à Nicosie.
Le bateau, appartenant à un État non communiqué, "est à Larnaca depuis samedi 9 mars (et) le bateau et la cargaison sont en cours d'inspection" par les autorités, a ajouté M. Kombos sans préciser la quantité d'aide transportée.
Le premier bateau empruntant un couloir maritime entre Chypre et la bande de Gaza (environ 370 km) est parti mardi 12 mars avec une barge chargée de 200 tonnes d'aide. Le bateau de l'ONG espagnole Open Arms devrait mettre "plusieurs jours" pour arriver à un point de déchargement non identifié sur la côte de Gaza, selon une porte-parole de l'ONG.
Là, l'aide doit être livrée sur une jetée construite pour l'occasion par l'ONG World central Kitchen (WCK) qui doit ensuite la distribuer à la population au bord de la famine.
Selon l'ONU, la grande majorité des 2,4 millions d'habitants de Gaza sont menacés par la famine et la situation est catastrophique dans le nord du territoire, où l'acheminement de l'aide est dangereux.
"C'est un voyage inaugural, nous devons nous assurer d'avoir la capacité de décharger et distribuer" l'aide dans de bonnes conditions, a assuré M. Kombos.
L'une des inquiétudes est le bon déroulement des opérations au sol et la "gestion de la foule" qui attend désespérément de la nourriture dans le territoire assiégé et bombardé depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon le ministre.
"Nous voulons que la population sache qu'il y aura des livraisons régulières", a-t-il souligné.
AFP/VNA/CVN