>>Afrique du Sud : l'incendie dévastateur au Parlement reprend après une accalmie
>>Le Parlement sud-africain en partie détruit par un incendie, un suspect arrêté
Le parlement du Cap le 3 janvier après une reprise du feu en raison de vents violents. |
Le feu était reparti lundi après-midi 3 janvier, après une accalmie, et les pompiers ont lutté dans la soirée avec des vents forts dans la ville portuaire. "Le feu a été attisé par des vents forts de sud-est mais les pompiers ont réussi à le maîtriser juste avant minuit" (22h00 GMT), a indiqué M. Carelse.
Mardi matin 4 janvier, "juste avant cinq heures" (3h00 GMT), "il y a eu une petite reprise de flammes mais les pompiers ont réussi à l'éteindre", a-t-il ajouté.
Dans la matinée, quatre camions de pompiers étaient encore à l'œuvre et une vingtaine de pompiers "pour suivre l'évolution de la situation sur la journée", a-t-il encore précisé.
Dimanche 2 janvier, la salle boisée aux fauteuils en cuir où siègent les députés avait été totalement dévastée. Dans cette partie la plus récente du vaste édifice, composé de trois bâtiments construits à différentes époques, les pompiers avaient d'abord dû battre en retraite dimanche face à l'intensité du feu, avant de dompter les flammes pendant la nuit, laissant alors apparaitre une carcasse noire et trempée.
Un homme de 49 ans a été arrêté dimanche 2 janvier dans l'enceinte du Parlement pour "vol avec effraction et incendie criminel". Il devait être présenté mardi à la justice.
Le feu avait pris à l'aube dimanche 2 janvier, dans l'aile la plus ancienne de l'impressionnante bâtisse, dont le toit a été entièrement détruit.
Selon les enquêteurs, l'incendie s'est déclaré dans deux foyers distincts et le système d'extinction automatique n'a pas fonctionné correctement car l'eau était coupée.
Les caméras de surveillance ont montré que l'homme arrêté était présent vers 02h00 du matin. "Mais la sécurité ne l'a vu qu'aux alentours de 06H00, lorsqu'ils ont regardé les écrans, alertés par la fumée", a précisé la ministre des Travaux publics, Patricia De Lille.
"Les caméras ont fonctionné. Le problème c'est que personne ne les a contrôlées pendant cette nuit fatidique", a-t-elle expliqué à la presse. "Cela aussi fait partie de l'enquête. Comment n'a-t-on pas su plus tôt qu'il y avait quelqu'un dans le bâtiment? Il y a certainement eu une faille dans la sécurité", a-t-elle constaté.
Le Cap est le siège du Parlement depuis 1910, alors que le gouvernement est installé à Pretoria.
Le pays, qui compte 59 millions d'habitants, compte trois capitales : administrative à Pretoria (Nord), législative au Cap (Sud-Ouest) et judiciaire à Bloemfontein (Centre). Johannesburg, centre des affaires, est sa plus grande agglomération.
AFP/VNA/CVN