Carlos Argenis Martinez, connu sous le nom "commandant Ruiz", était l'un des quatre guérilleros vénézuéliens qui ont kidnappé le lieutenant-colonel américain Michael Smolen, attaché militaire de l'ambassade des États-Unis au Venezuela à l'époque, afin de le troquer pour la libération du héros vietnamien Nguyên Van Trôi.
Carlos Argenis Martinez (au milieu). |
Photo : Internet/CVN |
Né le 1er février 1940 dans la province de Quang Nam (Centre), Nguyên Van Trôi était un électricien et un combattant pour le Front national de libération du Sud Vietnam. Il est surtout connu pour avoir tenté d'assassiner le Secrétaire à la Défense des États-Unis, Robert McNamara, lors de sa visite au Vietnam en mai 1964. Cette affaire, dévoilée, a donné lieu à son arrestation le 9 mai suivant puis à sa condamnation à mort.
Pendant les années 60 du XXe siècle, les mouvements de guérilla se sont fortement développés au Vénézuéla, y compris les Forces armées de libération nationale (FALN), sous la direction du commandant Luis Correa. Celui-ci a demandé à 12 membre des FALN dont M. Martinza de kidnapper Michael Smolen et a ensuite exhorté la partie américaine à le troquer pour la libération de Nguyên Van Trôi. La partie américaine a publié l'acceptation de cette demande des FALN. Cependant, trois jours après la libération de Michael Smolen, l’héros vietnamien Nguyên Van Trôi a été fusillé (15 octobre 1964).
Après, Carlos Argenis Martinez et 11 autres ont été arrêtés et torturés et puis un est décédé. "Nguyên Van Trôi n’est jamais mort, il vit pour toujours", a-t-il déclaré. Pour lui, la résistance du peuple vietnamien contre les agresseurs américains pour le salut national est une grande source d’encouragement pour le monde. "Le kidnapping de l’officier américain témoigne de la solidarité avec le Vietnam et le monde progressif", a-t-il affirmé.
Le fait que les guérilleros vénézuéliens, dont Carlos Argenis Martinez, étaient prêts à se sacrifier pour l’œuvre de libération et de réunification nationales du Vietnam est toujours gravé au cœur de chaque Vietnamien.