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Le PNUD salue les efforts du Vietnam dans la lutte contre la corruption. |
"Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) salue les efforts du Vietnam dans la lutte contre la corruption", a souligné Caitlin Wiesen, la directrice nationale du PNUD au Vietnam. En inaugurant le colloque : "Lois et l’application de la loi pour lutter contre la corruption d’agents publics étrangers : Étude comparative des expériences internationales et application pour le Vietnam", Caitlin Wiesen a également insisté sur le fait que le PNUD accompagne toujours le Vietnam dans cette lutte.
Ces dernières années, dans le contexte d’intégration économique internationale et de mondialisation, les entreprises vietnamiennes ont de plus en plus noué des coopérations avec des partenaires étrangers. Une coopération qui amène parfois à une corruption d’agents publics étrangers par les entreprises vietnamiennes.
En 2015, en application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la corruption, le Vietnam a pénalisé des actes de corruption d'agents publics étrangers. Cela montre la détermination du gouvernement vietnamien d’établir un environnement commercial sain et de renforcer la coopération internationale.
Le PNUD, en collaboration avec les chercheurs de l’Université de droit de Hanoï, a réalisé une étude sur les expériences internationales dans l’application de la loi dans la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers.
Cinq pays ont été sélectionnés - États-Unis, Grande-Bretagne, Japon, République de Corée et Chine - où la corruption d’agents publics étrangers est également pénalisée. Les analyses se focalisent sur le cadre juridique, les éléments constitutifs des actes criminels, la responsabilité pénale de la personne morale, l’efficacité du droit et l’application de la loi.
Profiter des expériences internationales
Les chercheurs ont donné les recommandations pour le Vietnam. |
Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont exemplaires dans cette lutte. Une série d’affaires de corruption ont été révélés et réglés. Le succès de ces deux pays s’explique par l’encouragement de la dénonciation des criminels, l’application de mesures de protection des dénonciateurs et le renforcement de l’aide juridique.
Le Japon et la République de Corée font aussi des efforts dans la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers. Mais avec de moindres succès en raison de certaines lacunes dont une définition peu claire de la notion d’agents publics étrangers, le manque d’études sur les affaires et de mécanisme efficace pour l’auto-déclaration. En Chine, "les résultats restent symboliques", a affirmé Dào Lê Thu, chercheuse à l’Université de droit de Hanoï.
L’étude montre que le Vietnam a aussi des lacunes juridiques. Concrètement, les prescriptions de loi restent simples. D’autre part, le Vietnam manque de définition claire sur les agents publics étrangers et de mécanismes pour l’aide publique internationale.
L’étude donne les recommandations pour le Vietnam. Premièrement, il faut perfectionner le cadre juridique. Deuxièmement, promulguer des directives pour l’application de la loi et le développement d’une jurisprudence. Le perfectionnement des mécanismes d’aide juridique internationale est également souligné.
Texte et photos : Vân Anh/CVN