Au cours de leur entretien, les deux responsables ont notamment évoqué le régime linguistique d’IRENA, la nécessité d’introduire le multilinguisme dans les statuts de cette agence et les possibilités de partenariats entre les deux institutions.
Rencontre contre Adnan Amin (gauche) et Abdou Diouf |
Concernant le régime linguistique d’IRENA, le secrétaire général de l'OIF a réitéré le souhait de l’OIF de voir, à l’instar des Nations unies, l’utilisation du français comme langue de travail, aux côtés de l’anglais, et une ouverture au multilinguisme, compte tenu de l’intérêt des pays francophones à devenir des membres actifs de l’Agence. Il a beaucoup insisté sur la nécessité, pour les acteurs concernés, de disposer d’outils de travail scientifiques et techniques dans des langues maitrisées pour être efficaces.
Le directeur général quant à lui s’est montré ouvert et disponible à travailler sur la question du multilinguisme, qui est inscrite à l’ordre du jour de la 3e assemblée générale d’IRENA, et qui sera discutée avec des propositions de mise en œuvre dès 2013. À ce jour, seule l’interprétation en français des réunions est assurée, et non la traduction des documents.
Dans le contexte actuel des changements climatiques et de crise énergétique, Abdou Diouf a également rappelé l’importance des énergies renouvelables dans le développement des États membres de l’OIF et a souligné le rôle actif de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) depuis plus de 20 ans. Les deux responsables sont convenus d’une collaboration étroite entre leurs deux organisations dont les missions se complètent dans la promotion et la valorisation des énergies renouvelables.
OIF/CVN