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Le 19 mai, session de sport nocturne pour les amateurs de football de la ville de Wuhan en Chine. |
AFP/VNA/CVN |
La mise sous cloche de la métropole du centre de la Chine, peuplée de 11 millions de personnes, a débuté le 23 janvier et s'est achevée début avril.
"C'était un long confinement. On a dû se contenter de faire de l'exercice physique chez nous", raconte au bord du terrain Wang Zijun, un joueur amateur de 42 ans.
"Avec mon fils, on avait l'habitude de faire des jongles et des passes à la maison avec le ballon. Parfois, on allait dans le parking souterrain de l'immeuble pour bouger un peu", explique-t-il durant une session de football nocturne.
Un autre joueur, M. Wen, confie sous les projecteurs du terrain sa joie de pouvoir retrouver ses amis et coéquipiers dans la chaleur pré-estivale de Wuhan.
"Pendant le confinement, tout le monde se sentait si oppressé", se remémore l'homme de 45 ans.
"On a tous besoin de faire de l'exercice physique à présent. Alors on s'entraîne une fois par semaine. Je suis super content."
La vie des footballeurs professionnels de la ville a également été chamboulée par l'épidémie de COVID-19.
La star de l'équipe de Chine féminine et du Paris SG, Wang Shuang, a ainsi dû se contenter de taper dans un ballon sur un toit d'immeuble à Wuhan - d'où elle est originaire et où elle était confinée.
Quant aux équipes de Wuhan Zall (1re division) et de Wuhan Three Towns (3e division), elles étaient contraintes pendant de longues semaines de s'entraîner à l'étranger, avant de finalement pouvoir revenir dans la ville.
La fédération chinoise de football n'a cependant pas encore annoncé de date pour la reprise du championnat national.
AFP/VNA/CVN