>>Wall Street finit la semaine en ordre dispersé
>>Wall Street rebondit à l'ouverture au lendemain d'une baisse
Des drapeaux flottent devant le New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 3 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice élargi, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à Wall Street, s'est apprécié de 0,23% pour finir à 3.389,78 points, soit au-dessus du précédent record datant du 19 février.
L'indice s'était pourtant effondré de plus de 30% entre cette date et le 23 mars.
Les sévères mesures de restriction imposées par certains États face à l'avancée galopante du COVID-19 dans certaines zones des États-Unis, à New York notamment, faisaient alors craindre un plongeon de l'activité économique et des bénéfices des entreprises et une envolée du chômage.
Mais depuis le gouvernement est monté au créneau avec son vaste plan de soutien aux ménages, aux entreprises et aux collectivités locales qui a permis de limiter les dégâts.
La banque centrale américaine (Fed) a parallèlement injecté des milliers de milliards de dollars sur les marchés pour s'assurer de leur bon fonctionnement et pour garantir aux entreprises une source fiable de financement.
Le S&P 500, comme les autres indices, a rapidement regagné le terrain perdu.
Le Nasdaq est lui revenu dès juin à son niveau d'avant la crise sanitaire.
À forte coloration technologique, il a profité, en plein confinement, de l'activité accrue des entreprises spécialisée dans le commerce en ligne, l'informatique, le divertissement sur internet, etc.
Mardi, l'indice s'est encore apprécié de 0,73% à 11.210,84 points à la faveur de la hausse des actions de groupes comme Amazon (+4,1%), Alphabet, la maison mère de Google (+2,7%), ou Netflix (+2,0%).
Le Dow Jones de son côté, où sont plus présentes des valeurs dites cycliques, qui dépendent plus de l'activité économique, n'a pas encore retrouvé son record d'avant la pandémie.
L'indice vedette de Wall Street a reculé mardi 18 août de 0,24% à 27.778,07 points.
L'indicateur du jour était pourtant plutôt positif, les mises en chantier de logements aux États-Unis ayant bondi de 23% en juillet par rapport au mois de juin.
Autre signe optimiste sur la santé financière des ménages américains : grâce à des consommateurs au pouvoir d'achat soutenu par les aides du gouvernement et qui, coincés à la maison, ont acheté plus de nourriture, de produits de divertissement et se sont lancés dans des travaux domestiques, le géant des supermarchés Walmart et l'enseigne de bricolage et d'aménagement de la maison Home Depot ont dévoilé des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
Toutefois, remarquent aussi les analystes de Charles Schab, "les gros titres aux États-Unis restent dominés par les tensions élevées entre les états-Unis et la Chine, l'incapacité des parlementaires à se mettre d'accord sur un nouveau plan de soutien à l'économie et les craintes liées au COVID-19".
AFP/VNA/CVN