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Un tableau de Jean-Michel Basquiat, the Guit of Gold Teeth, exposé chez Christie's à New York, le 29 octobre. |
Un tableau de Jean-Michel Basquiat, the Guit of Gold Teeth, exposé chez Christie's à New York, le 29 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Signe de la vitalité du marché de l'art contemporain, les quarante lots de cette vente "21e siècle" ont tous trouvé acheteur, depuis la salle des ventes de Christie's, au Rockefeller center.
Les ventes ont atteint un total de 219 millions d'USD et 58% des lots se sont vendus au-dessus de l'estimation haute, a précisé Christie's.
La maison d'enchères retrouvait le public, après plusieurs saisons entièrement virtuelles à cause de la pandémie, mais dans un format hybride, où il était possible d'enchérir physiquement depuis la salle, via des salles connectées à Londres et Hong-Kong, ou encore en ligne. Des enchères ont été enregistrées depuis 27 pays.
L’œuvre la plus attendue, Guild of golden teeth, toile monumentale de Jean-Michel Basquiat, l'un des artistes qui domine les enchères depuis des années, est partie à 40 millions d'USD. Flash in Naples, une autre peinture du créateur new-yorkais mort à 27 ans, en 1988, a été vendue 19,8 millions d'USD.
Juste en-dessous de Basquiat, l'Écossais Peter Doig a aussi atteint mardi soir 9 novembre près de 40 millions d'USD (39,8), pour une toile, Swamped, peinte en 1990. Un record pour le Britannique, l'un des plus performants aussi sur le marché de l'art.
Deux toiles du street artist britannique Banksy, Sunflowers from Petrol Station et Monkey Detonator, ont été vendues respectivement à 14,5 millions d'USD et à 2,19 millions d'USD.
Human one, la première œuvre "physique" de l'artiste américain Beeple, connu pour ses œuvres digitales et détenteur du record du NFT - objet numérique unique - le plus cher au vendu aux enchères (69,3 millions d'USD en mars), est partie à 28,9 millions d'USD.
L'installation, un pilier de quatre écrans LED de deux mètres de hauteur tournant sur lui-même, représente l'image d'un humain en combinaison futuriste, type Daft Punk, qui avance dans un décor évoluant entre végétation, désert et glacier.
Mais ce qui rend unique cette oeuvre, vendue avec un NFT, c'est qu'elle a la particularité d'être modifiée à distance par l'artiste, via la technologie de la blockchain.
Durant la soirée, dix artistes ont battu leur record d'enchères, comme les afro-américains Rashid Johnson (2,5 millions d'USD) ou Stanley Whitney (1,2 millions).
Les œuvres de la peintre née en Chine Xinyi Cheng, de l'Américaine Hilary Pecis ou du Suisse Nicolas Party se sont vendus dix fois plus cher que l'estimation initiale, entre 300.000 et 3,2 millions d'USD.
AFP/VNA/CVN