En 1996, la photographie numérique apparaît et les images commencent leur irrésistible invasion du réel. Cette révolution métaphysique entraîne Laurent Barnavon dans une analyse de la tautologie contemporaine des images. Et, à partir du pliage et d’études géométriques, il développe une pratique singulière de sculpteur et de photographe.
En 2016, il choisit Hanoï et le Vietnam pour présenter en avant-première une recherche qu’il développe maintenant depuis 15 ans. Laurent Barnavon est captivé par les techniques d’art asiatique dans lesquelles il évolue depuis sa tendre enfance, passée en grande partie au cœur d’une famille vietnamienne. Il fait ses études d’art conceptuel à la Villa Arson où il obtient son diplôme, avant de s’envoler pour six années de bénévolat entre l’Asie et l’Europe avec pour base la Fondation de Maître Michelangelo Pistoletto, à Biella, en Italie. Cette expérience interculturelle lui permet d’approfondir sa technique par la rencontre avec d’autres créateurs talentueux.
Fasciné par l’évolution de l’humanité et son passage de l’âge du bronze à l’âge du fer, il poursuit, en parallèle, des recherches personnelles dédiées à la connaissance et à la préservation de l’héritage ancestral de la métallurgie. Il s’adapte et continue de repousser ses limites de création, en conservant à la fois sa rigueur et sa liberté de mouvement et d’expression, tâchant d’«expérimenter une liberté d’exploration très ouverte pour découvrir, se découvrir».
Vernissage : le 10 novembre à 18h00 à L’Espace
Exposition : du 10 novembre au 11 décembre
Entrée libre
Exposition : Devant derrière
Les logements sociaux – Nhà tâp thê – représentent une page importante de l’histoire de l’habitat au Vietnam. Les métamorphoses des Nhà tâp thê sous l’action incessante de ses occupants pour les adapter à leurs besoins témoignent du formidable esprit de «débrouille» des Vietnamiens. Avons-nous pris assez le temps de nous arrêter et de regarder ces immeubles vivants qui se trouvaient tout autour de nous et qui risquent aujourd’hui de disparaître sans laisser de traces ?
Nguyên Thê Sơn et Trân Hâu Yên Thê veulent justement, à travers leur exposition, témoigner de la poésie des Nhà tâp thê et documenter cette forme d’habitation et de mode de vie qui disparaît peu à peu du paysage urbain.
Exposition : du 23 septembre au 5 novembre à L’Espace
Entrée libre
* ARTS DE LA SCÈNE
Une page folle
Ciné-concert