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Vue du séminaire sur le Code de conduite en Mer Orientale, le 20 juin à Bangkok. |
Photo : VNA/CVN |
L’événement était organisé par l’Université Thammasat siégeant à Bangkok, le Centre d’excellence Allemagne - Asie du Sud-Est pour les politiques publiques et la bonne gouvernance (CPG, pour German-Southeast Asian Centre of Excellence for Public Policy and Good Governance) et la Fondation pour la gouvernance asiatique. Il a rassemblé nombre d’experts, d’universitaires et de diplomates de pays de l’ASEAN, notamment la Thaïlande, Singapour, l’Indonésie et les Philippines, ainsi que certains pays occidentaux.
Le Dr Li Nan, de l’Institut de l’Asie de l’Est de l’Université nationale de Singapour, a présenté un rapport sur le renforcement de la puissance militaire en Mer Orientale, affirmant que ce renforcement influerait grandement sur le contexte politique et de sécurité dans la région.
Les pays de la région devraient utiliser les facteurs existants et mettre en place de nouveaux mécanismes pour minimaliser l’impact négatif de cette question, a-t-il déclaré, soulignant que les membres de l’ASEAN devaient parfaire leur rôle central et accélérer les négociations du COC.
Maintien de la paix et de la stabilité dans la région
Un COC complet et global créera un couloir juridique permettant aux parties régionales d’agir de manière responsable sur la base du droit international, contribuant ainsi au maintien de la paix et de la stabilité dans la région.
Le Dr Li Nan a également suggéré à l’ASEAN d’appliquer les mécanismes existants, tels que le Code pour les rencontres imprévues en mer (CUES), adopté par les grandes marines en 2014 pour réduire les risques d’affrontements involontaires.
D’autres participants ont déclaré que le processus de négociations du COC serait confronté à de nombreux défis du fait du refus par la Chine du verdict rendu en 2016 par la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye qui lui avait donné tort dans un contentieux l’opposant aux Philippines en Mer Orientale, de son dévalorisation de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et de ses communications croissantes sur le prétendu "nouveau statu quo". Entre-temps, les États-Unis et leurs alliés ont multiplié les interventions dans la région, créant des facteurs imprévisibles.
Les participants ont partagé l’opinion selon laquelle un COC complet et contraignant est une demande urgente. Par conséquent, l’ASEAN devrait fermement préserver sa solidarité, son unité et son consensus pendant les négociations.