La 41e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. |
La délégation vietnamienne, conduite par Mai Phan Dung, secrétaire général de la Commission nationale vietnamienne pour l’UNESCO, directeur du Département des affaires culturelles et de l’UNESCO relevant du ministère vietnamien des Affaires étrangères, a assisté à l’événement.
Créée en novembre 1945 et officiellement mise en service en 1946, l’UNESCO est l’une des plus grandes organisations spécialisées des Nations unies, chargée de resserrer la coopération entre les pays dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture pour la paix et le respect de la justice, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion, conformément à l’esprit de la Charte de cette organisation.
Actuellement, l’UNESCO compte 193 pays membres et 11 membres associés. En plus de son siège situé à Paris, en France, l’UNESCO compte également plus de 50 bureaux, instituts ou centres affiliés dans de nombreuses régions du monde.
Valorisant le rôle de l’UNESCO dans le développement de l’humanité, Mai Phan Dung a déclaré qu’au cours des 75 dernières années, l’UNESCO avait apporté de nombreuses contributions importantes à la paix et au développement durable, en conservant les valeurs du passé, en accompagnant le développement du présent et en construisant une vision pour l’avenir.
En 75 ans, l’UNESCO a aidé à la préservation de près de 2.300 sites classés au patrimoine mondial ; à la protection de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique à travers la protection de 169 géoparcs mondiaux et 727 réserves de biosphère mondiales ; à l’éradication de l’analphabétisme, en construisant une société de l’apprentissage tout au long de la vie et en améliorant la qualité de l’éducation à tous les niveaux ; à la diffusion les connaissances et les avancées de la science et de la technologie dans le but que "personne ne soit laissé pour compte". Par toutes ces contributions, l’UNESCO affirme aussi son statut d’Organisation mondiale de coopération intellectuelle, de "laboratoire d’idées".
Actuellement, l’UNESCO devrait continuer à affirmer son rôle central dans les efforts multilatéraux visant à résoudre les conflits culturels, ethniques et religieux ; réduire les inégalités dans la science et la technologie et la qualité de l’éducation ; se lancer dans la recherche sur les changements socioculturels provoqués par le développement rapide de la science et de la technologie ; renforcer la protection de l’environnement et la biodiversité, ainsi que l’adaptation au changement climatique ; maintenir la diversité des cultures ; contribuer à la paix, à la stabilité et au développement durable dans le monde.
Relations Vietnam - UNESCO globales, substantielles et efficaces
Partageant la participation et les contributions du Vietnam aux activités de cette organisation, Mai Phan Dung a déclaré qu’en étant membre de l’UNESCO depuis 45 ans, le Vietnam avait toujours agi de manière active et responsable. Le Vietnam a occupé de nombreux postes importants tels que membre du Conseil exécutif, du Comité du patrimoine mondial, du Conseil international de coordination du Programme sur l’homme et la biosphère (ICC-MAB en abréviation anglaise), la Commission océanographique intergouvernementale de la région du Pacifique Occidental (COI WESTPAC).
Le Vietnam a nommé des représentants et experts pour occuper un certain nombre de postes importants au sein des institutions spécialisées de l’UNESCO et apporter des contributions importantes aux activités de l’organisation et à la résolution des questions d’intérêts commun de l’UNESCO.
En outre, le Vietnam coopère étroitement avec l’UNESCO dans les domaines professionnels, concrétise l’objectif d’éducation au développement durable (SGD4) et fait de nombreuses propositions pour harmoniser la conservation et promouvoir les valeurs du patrimoine mondial, préserver les patrimoines documentaires, les géoparcs mondiaux et les réserves de biosphère au Vietnam.
La délégation vietnamienne à la 41e session de l’Assemblée général de l'UNESCO. |
Le Vietnam a apporté de nombreuses contributions à la création d’organisations et à la résolution de problèmes communs. Il a également bénéficié des budgets, des connaissances et des conseils politiques de l’UNESCO. La relation Vietnam - UNESCO peut se résumer en trois mots "globale, substantielle et efficace".
La coopération Vietnam - UNESCO a été portée à un nouveau niveau à l’occasion de la visite à l’UNESCO du Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh le 5 novembre 2021, et les deux parties signant un protocole d’accord pour la période 2022-2029. Le Vietnam partage des objectifs et des missions, attache de l’importance au rôle et aux activités de l’UNESCO afin de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales et à promouvoir la coopération intellectuelle pour le développement durable ; soutenir ses efforts de réforme pour devenir une organisation plus démocratique, transparente et efficace.
Avec la volonté de contribuer de manière plus substantielle et efficace encore aux enjeux que traite l’UNESCO, notamment dans la mise en œuvre de stratégies, programmes et projets pour aider les pays à se remettre de la pandémie de COVID-19 et la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Vietnam a été candidat au Conseil exécutif de l’UNESCO pour le mandat 2021-2025, au Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le mandat 2022-2026 et au Comité du patrimoine mondial pour le mandat 2023-2027.
Dans le même temps, fort de son expérience en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2020-2021, le Vietnam est prêt à partager ses expériences et à servir de pont pour renforcer davantage la coopération multiforme entre l’UNESCO et l’ASEAN et d’autres organisations régionales dans le temps à venir.
Selon Mai Phan Dung, le monde d’aujourd’hui est confronté à de nombreux défis et risques émergents. Les problèmes mondiaux tels que les épidémies, le changement climatique, la pollution de l’environnement, la cybersécurité, les conflits ethniques et religieux, les inégalités de développement, les changements socioculturels négatifs, etc. sont de plus en plus préoccupants. Il s’agit de questions directement liées à l’expertise de l’UNESCO et qui posent de nouvelles exigences à l’organisation.
Afin de protéger et de promouvoir les réalisations du passé et d’affirmer son rôle et sa position dans la résolution des problèmes de sécurité non traditionnels, contribuant à la paix, à la stabilité et au développement durable dans le monde, l’UNESCO est confrontée à de nombreuses opportunités et défis.
En termes d’opportunités, les États membres soutiennent tous le rôle central de l’UNESCO pour relever les défis mondiaux et mettre en œuvre les ODD. L’UNESCO a réussi à véhiculer son image et son empreinte dans le monde entier grâce à son rôle de premier plan dans la préservation et la promotion des valeurs des sites du patrimoine mondial, dans l’éradication de l’analphabétisme et dans l’amélioration de la qualité de l’éducation à tous les niveaux dans le monde.
L’organisation elle-même a fait de nombreux efforts de réforme interne, visant à être un acteur clé dans les domaines professionnels, un forum de dialogue politique représentant toutes les cultures, toutes les idées de l’humanité, avec une approche humaniste, interdisciplinaire.
En tant que seule agence spécialisée des Nations unies en charge de la science - un sujet de préoccupation pour de nombreux membres, en particulier les pays en développement -, l’UNESCO a de nombreuses occasions de promouvoir son rôle de "laboratoire d’idées", de promouvoir la coopération multilatérale sur ce contenu, en particulier la science ouverte.
En plus de ces opportunités, il faut reconnaître les défis auxquels cette organisation doit faire face tels que les difficultés de ressources y compris les ressources humaines et financières pour mettre en œuvre des programmes et des projets.
Même s’il s’agit d’un mécanisme de coopération technique purement multilatéral, l’UNESCO ne peut éviter la tendance à politiser un certain nombre de questions entre les États membres, ce qui affecte en partie la coopération professionnelle.
La contradiction entre la préservation du patrimoine et la garantie des moyens de subsistance des communautés autochtones, entre la préservation des valeurs historiques et du développement, et les pressions de la vie moderne rendent également le travail de conservation difficile.
En tant que membre actif de l’UNESCO, le Vietnam partage aussi les opportunités et les défis susmentionnés, et s’efforce de contribuer de manière substantielle et efficace aux problèmes que l’UNESCO doit faire face. Actuellement, le Vietnam agit activement pour mettre en œuvre les stratégies et des programmes pour se remettre de la pandémie de COVID-19.
Ayant pour mission d’affirmer les valeurs humanistes de l’éducation, de la science et de la culture, les programmes de l’UNESCO ont contribué, contribuent et contribueront à la réalisation des ODD fixés par les Nations unies.