Pour les Français, l'État doit agir face aux "déserts médicaux"

Huit Français sur dix souhaitent que l’État intervienne pour lutter contre les "déserts médicaux", en privilégiant des mesures incitant les médecins à s'y installer, une hypothèse qui ne séduit pas les intéressés, indique un sondage Odoxa publié le 27 février.

>>France : un couple va congeler le cordon de son bébé pour le soigner plus tard

>>Le Centre humanitaire pour migrants de Paris a ouvert ses portes

Huit Français sur dix souhaitent que l’État intervienne pour lutter contre les "déserts médicaux".

L’état devrait "réguler la répartition des médecins libéraux sur l'ensemble du territoire" pour 81% des sondés, un principe contesté par 56% des médecins interrogés dans le cadre du "baromètre santé 360" réalisé pour Orange, la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH), la Fédération hospitalière de France (FHF), Ramsay-Générale de Santé (groupe de cliniques et hôpitaux privés), Sciences-Po, Le Figaro et France Inter.

Les partisans d'une intervention des pouvoirs publics aimeraient que soient accordés "plus d'avantages aux médecins prêts à exercer dans des déserts médicaux" (46% des réponses). Ils écartent les mesures visant à limiter (33%) ou à rendre obligatoire (21%) l'installation de médecins dans les zones bien ou mal pourvues. Mais même dans l'hypothèse où l’État proposerait des mesures "suffisamment incitatives", plus d'un médecin sur deux (52%) déclare qu'il n'irait pas jusqu'à s'installer en zones rurales ou en banlieues, où les besoins sont les plus importants.

Le sondage a été réalisé sur Internet auprès d'un échantillon de 1.001 personnes majeures représentatives de la population française (les 8 et 9 février) et auprès d'un échantillon de 428 médecins (du 3 au 13 février).


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top