Pollution : la République de Corée au chevet du Vietnam

Un forum sur la coopération dans les technologies environnementales Vietnam – République de Corée a eu le 12 mai dans la mégapole du Sud. Un événement organisé par le Département général de l’environnement (ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l’Environnement), en partenariat avec l’Association sud-coréenne de l’industrie environnementale (KEIA).

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Le forum sur la coopération dans les technologies environnementales Vietnam – République de Corée a eu lieu le 12 mai à Hô Chi Minh-Ville.

Lors d'un forum sur la coopération dans les technologies environnementales Vietnam – République de Corée, Nguyên Thê Dông, directeur adjoint du Département général de l’environnement, a insisté sur le développement rapide du pays grâce à la politique de Dôi moi (Renouveau) du gouvernement.
Pourtant, selon M. Dông, ce développement génère d’importants problèmes de pollution. Outre les politiques de protection de l’environnement lancées par le gouvernement, les contributions de la République de Corée dans les projets liés à l’environnement sont appréciées.
«Nous adressons nos remerciements au gouvernement sud-coréen pour avoir soutenu le gouvernement vietnamien dans le perfectionnement des politiques de protection de l’environnement tout en renforçant la coopération bilatérale en la matière», a-t-il affirmé. D’ajouter que le Vietnam envoie chaque année bon nombre d’experts vietnamiens dans ce pays pour échanger des expériences pratiques et utiles pour le Vietnam.
«Ce forum permet de partager les politiques environnementales des deux pays, et il est important pour la coopération des technologies dans le secteur environnemental, notamment entre les entreprises sud-coréennes et vietnamiennes», a souligné Sin Young Tae, vice-président de la KEIA.
Un lourd tribut
Ensuite, le Dr Duong Thanh An, chef du Service juridique et du Bureau de la Marque verte du Vietnam  (Département général de l’environnement), a informé les participants de la situation globale de la pollution au Vietnam, des facteurs pouvant favoriser l’attraction de l’investissement dans le secteur de protection de l’environnement ainsi que du contenu de la Loi sur la protection de l’environnement.
«Il y a trois raisons principales qui font que les perspectives d’investissement dans le secteur de protection de l’environnement au Vietnam sont bonnes, a-t-il expliqué. Le fait que le nombre de personnes atteintes de maladies causées par la pollution au Vietnam augmente, la détermination et l’engagement politique des hauts dirigeants dans la protection de l’environnement, et la pression de la communauté vietnamienne au regard de la pollution».
Pour appuyer ses propos, le Dr An a rappelé qu’après l’affaire Formosa, les dirigeants vietnamiens ont resserré l’étau sur les responsables de pollutions, avec des amendes plus lourdes allant jusqu’à deux milliards de dôngs.
En dehors des maladies que cela engendre, le rapport de la Banque mondiale indique que chaque année, la pollution fait subir au Vietnam un manque à gagner de 5,5% du PIB.
Selon le Département général de l’environnement, chaque année au Vietnam, plus de 2.000 projets inscrits se voient dans l’obligation de faire un rapport sur son impact environnemental. Le pays compte 283 zones industrielles rejetant plus de 550.000 m3 d’eaux usées quotidiennement. Mais seules 5% de ces zones sont équipées d’un système de traitement de leurs eaux usées.

Texte et photo : Truong Giang/CVN

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