Mode à Milan : Dirk Bikkembergs revient à ses fondamentaux

Pour sa première collection chez Dirk Bikkembergs, le Britannique Lee Wood a présenté, dimanche 15 janvier à Milan, une garde-robe revenue aux fondamentaux de la griffe tandis que le Français, Guillaume Meilland, est allé puiser aux origines de Salvatore Ferragamo.

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Le Britannique Lee Wood, pour sa première collection chez Dirk Bikkembergs, le 15 janvier à Milan.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Mon travail est de repositionner le style de la marque de façon à la rendre très reconnaissable", explique Lee Wood, qui a repris l'an passé les rênes de la marque belge Dirk Bikkembergs.

"À mon arrivée, j'ai étudié l'histoire de la maison puis j'ai choisi la direction que je voulais prendre mais sans regarder trop loin devant parce que le monde change très vite aujourd'hui", ajoute le designer de 45 ans passé par l'équipe créative de Versace.

Sa collection homme pour l'hiver prochain revient à un style plus essentiel, qui s'écarte de la traditionnelle tonalité sportive de Bikkembergs, sans l'abandonner totalement.

Fondateur de l'enseigne en 1988, le styliste belge Dirk Bikkembergs s’est rendu célèbre par sa capacité à réunir l'univers de la mode et celui du football.

Avec Lee Wood, les mots d'ordres sont "vérité, masculinité et autorité". Les coupes sont nettes et les silhouettes clairement d'inspiration militaire.

Un mannequin présente une création de Dirk Bikkembergs lors de la fashion week masculine à Milan, le 15 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le vestiaire est destiné à "un homme urbain et le style militaire se connecte très bien avec le sportswear", explique Lee Wood.

L'homme Bikkembergs porte des pulls de laine près du corps renforcés aux coudes, des chemises style aviateur, des parkas ou des manteaux croisés aux poches surdimensionnées.

Cachemire, laine, nylon ou coton dominent les matières dont les teintes vont du noir au blanc en passant par le kaki, le marine ou le camel.

New-York des années 20

Pour sa première collection chez Salvatore Ferragamo, le Français Guillaume Meilland a puisé dans l'histoire de la griffe.

Le trentenaire a imaginé le jeune Salvatore Ferragamo dans les années 1920 à son arrivée à New-York, vêtu de complets souples et élégants qui contrastaient avec les tenues plus strictes portées par les Américains.

Salvatore Ferragamo avait été le chausseur des stars du cinéma de l'époque, de Greta Garbo à Ava Gardner en passant par Katharine Hepburn ou Gary Cooper.

De cette histoire, Guillaume Meilland - passé par Vuitton, Yves Saint Laurent et Lanvin - a tiré des silhouettes à la fois classiques et contemporaines, certaines longues et structurées, d'autres plus amples et souples.

Un mannequin présente une création de Salvatore Ferragamo lors de la fashion week masculine à Milan, le 15 janvier
Photo : AFP/VNA/CVN

Il décline le classique manteau long à larges revers en velours, tissu écossais ou jacquard dans des teintes grises ou camel.

Les pulls à grosses mailles, à col roulé ou à zip, sont rentrés dans le pantalon, parfois portés sous un spencer à fines rayures. Les costumes sont cintrés et près du corps.

Pour affronter les frimas de l'hiver prochain, Guillaume Meilland a aussi prévu un blouson aux broderies de couleur ou un caban à rayures en peau et mouton.

Dans la matinée, c'est le Toscan Federico Curradi qui avait fait son entrée dans la fashion week avec une collection inspirée des années punk, "période où l'on cherchait à s'exprimer en customisant les vêtements", explique le styliste de 41 ans en marge de son défilé.

Dans sa garde-robe, pull-overs lâches et à franges, manteaux style "peignoir" ou chemises écossaises côtoient des parkas ou des sweats ultra-larges.

AFP/VNA/CVN

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