Ligue 1: Nice forte tête, Marseille consistant

Prolifiques. Nice garde sa place de leader grâce à son succès sans bavure contre Toulouse (3-0), dimanche 4 décembre, dans une 16e journée où Marseille a enfin montré du jeu face à Nancy (3-0).

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Le milieu niçois Younès Belhanda fête son but contre Toulouse à l'Allianz Riviera, le 4 décembre

La bonne opération du jour, c'est aussi pour Rennes, vainqueur de Saint-Étienne (2-0), qui se place en 4e position.

Nice, prêt pour le PSG

Du bon boulot. Nice est leader avec 3 points d'avance sur Monaco et surtout 4 sur le PSG. Voilà de quoi aborder avec un bel avantage psychologique le choc de la 17e journée dimanche prochain 11 décembre au Parc des Princes.

Les Aiglons ont montré qu'ils avaient du caractère et n'ont pas flanché sous la pression alors que Monaco leur avaient subtilisé provisoirement la tête du championnat samedi soir en balayant Bastia (5-0).

Les hommes de Lucien Favre ne se posent pas de questions, contrairement à ceux d'Unai Emery aplatis 3 à 0 samedi 3 décembre à Montpellier.

Dante passeur décisif ? C'est possible, et même deux fois avec de longs ballons à destination d'Alassane Plea et Younes Belhanda, auteur d'un très joli lob.

Plea en est désormais à 9 buts en L1 et fait plus qu'assurer un bon intérim en l'absence de Mario Balotelli, convalescent. Et Jean-Michael Seri s'est chargé d'aggraver le score.

Le capitaine de l'OM, Bafétimbi Gomis, explose de joie après avoir inscrit le 2e but de son équipe contre Nancy au Vélodrome, le 4 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Marquinhos et Thiago Silva, moins bien dans la défense du PSG samedi soir 3 décembre, auront sans doute pris des notes devant leur télé.

Marseille, enfin !

C'est la 2e victoire de l'OM version Rudi Garcia en championnat, mais celle là n'est pas étriquée (la précédente c'était 1 à 0 contre Caen). Et à défaut d'avoir tout réussi, Florian Thauvin, homme du match (1 but, 1 passe), et ses partenaires ont montré envie et engagement.

Le Vélodrome s'est d'abord régalé d'une belle frappe enroulée de Thauvin (qui n'avait plus marqué depuis le 2 octobre). "Un but magnifique" a salué son coach Rudi Garcia.

Puis, sur un corner de "Flotov", Bafétimbi Gomis (qui n'avait plus marqué depuis le 16 octobre) a décoché un beau boulet de canon.

"La Panthère" a fêté son but en s'accrochant rageusement au grillage devant les supporters, sous les yeux de son propriétaire, Frank McCourt, ravi. "Bafé" voulait montrer son attachement au club alors qu'un message en faveur de son équipe formatrice, Saint-Étienne, lui a valu des banderoles "casse-toi". Le buteur a demandé à rencontrer les groupes de supporters pour s'expliquer.

Les joueurs rennais ont dominé Saint-Etienne avec notamment un but de Kamil Grosicki (g) au Roazhon Park, le 4 décembre.

Le 3e but marseillais fut plus anecdotique, Clinton Njie profitant de la supériorité numérique après l'exclusion de Benoît Pedretti pour une semelle. Et l'OM grignote un peu de terrain, remontant de la 11e à la 10e place. "Le vrai voyant vert : l'équipe est capable de maîtriser son sujet", a conclu Garcia.

Rennes, bien placé

À Rennes, les spectateurs aussi ont vu de très beaux buts. Le match s'est terminé sur une reprise instinctive dans un angle impossible de Kamil Grosicki pour le 2-0. Et le score s'était ouvert sur un superbe enchaînement dribble-frappe de Paul-Georges Ntep. Il fallait bien ça pour tromper le solide Stéphane Ruffier.

Cela faisait plus d'un an que Ntep n'avait plus marqué en L1, depuis le 18 septembre 2015, entre blessures et manque de réussite.

Ca pique du côté des Verts : C'est seulement la 4e défaite de la saison. "C'est sûrement le plus mauvais match que nous avons vécu tous ensemble depuis très très très longtemps", s'est désolé le coach stéphanois Christophe Galtier.

Et c'est le meilleur classement de Rennes cette saison, place qu'il avait déjà occupée le 25 novembre. "On ne fait pas du foot pour s'emmerder et là on ne s'est pas emmerdé", s'est félicité dans son style inimitable l'entraîneur rennais Christian Gourcuff.

Le match s'est déroulé sous les yeux d'un spectateur pas comme les autres : Martin Odegaard, le petit prodige norvégien de 17 ans qui n'arrive pas à se faire une place au Real Madrid et que Rennes aimerait bien se faire prêter cet hiver.

AFP/VNA/CVN

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