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Ligue 1: Monaco arrache le nul à Paris (1-1) et reprend la tête du classement

En égalisant dans les arrêts de jeu grâce au Portugais Bernardo Silva, Monaco est venu prendre un bon point sur la pelouse du Paris SG (1-1), qui lui permet de rester en tête de la Ligue 1, dimanche 29 janvier au terme de la 22e journée.

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Le milieu portugais de l'AS Monaco Bernardo Silva, buteur au Parc des Princes contre le Paris SG, le 29 janvier 2017 à Paris.
Photo : AFP/CVN

En égalisant dans les arrêts de jeu grâce au Portugais Bernardo Silva, Monaco est venu prendre un bon point sur la pelouse du Paris SG (1-1), qui lui permet de rester en tête de la Ligue 1, dimanche 29 janvier au terme de la 22e journée.

Le meneur de poche du club de la Principauté a fait jaillir toute son équipe du banc de touche en trompant dans le temps additionnel (90+3) Alphonse Aréola, qui avait remplacé Kévin Trapp sorti sur blessure musculaire (52e), et qui n'est encore pas irréprochable sur l'action.

Le PSG pensait pourtant avoir remporté ce bras de fer étouffant grâce à un penalty d'Edinson Cavani (81e). Mais en arrachant cette égalisation, c'est bien Monaco qui sort vainqueur de ce choc de la 22e journée de Ligue 1 - voire de la saison -, puisqu'il reprend la tête du classement à Nice, vainqueur plus tôt dimanche contre Guingamp (3-1), et conserve surtout quatre longueurs d'avance sur le PSG.

Match étouffant et indécis

Le match qui opposait sans doute les deux plus belles attaques de France n'a pas été le festival offensif escompté. Peu de but, peu d'occasions nettes... Il a fallu une faute de Djibril Sidibé sur Julian Draxler dans sa surface pour offrir au Parc des Princes le premier but de la soirée, le 29e de la saison pour Edinson Cavani, sur penalty (81e) et en 28 matches.

Si Monaco n'a pas tenu sa moyenne exceptionnelle de trois buts par match, l'opposition entre deux fins tacticiens, le triple champion d'Europe basque Unai Emery et le roué Leonardo Jardim, n'en a pas moins accouché d'un match étouffant, ouvert et indécis, à la hauteur de l'affiche.

Les Monégasques, dernière équipe à être venue s'imposer au Parc des Princes (le 20 mars dernier, alors que Paris était déjà champion), ont imposé d'emblée un pressing étouffant au quadruple champion de France en titre, d'autant plus gêné qu'il était privé de son leader technique dans l'entre-jeu, l'Italien Marco Verratti, forfait en raison d'une blessure au mollet.

Mais le PSG, redevenu une équipe solide défensivement depuis le début de l'année 2017 (1 but encaissé lors des 6 matches précédant celui contre Monaco), a pu s'appuyer sur une charnière brésilienne Thiago Silva-Marquinhos redevenue souveraine pour résister aux offensives monégasques. Même la sortie de son gardien Kévin Trapp n'a, dans un premier temps du moins, pas semblé le perturber.

Bras de fer à distance

Avant de transformer son penalty, Edinson Cavani a rappelé qu'il était en pleine confiance en frappant dès qu'il l'a pu, de volée sur une remise en retrait de Lucas Moura (11e, non cadré), en déviation de la tête sur une passe aérienne de Thomas Meunier (23e, bien captée par Danijel Subasic), enfin dans une position excentrée à la suite d'un tir de Lucas Moura relâché par Subasic (42e).

Et les deux ailiers de poche de Monaco, l'international Thomas Lemar et le Portugais Bernardo Silva, ont eux rappelé que c'était aussi grâce à eux que leur équipe était cette saison la meilleure attaque du championnat depuis plus de 50 ans, se promenant à leur guise entre les lignes parisiennes en profitant des montées des latéraux, Benjamin Mendy et Djibril Sidibé.

Globalement, le Parc des Princes n'a pas eu des dizaines d'occasions de s'enflammer. Avant le but de Cavani, c'est une ancienne gloire du stade, le champion du monde brésilien Ronaldinho, qui avait provoqué la plus belle ovation de la soirée, en donnant le coup d'envoi fictif de la rencontre, d'une passe aveugle dont il a le secret.

La présence du magicien brésilien a toutefois davantage inspiré le feu follet portugais Bernardo Silva, buteur d'une frappe à ras de terre depuis l'entrée de la surface (90+3) que le PSG, trop peu dangereux offensivement, malgré la bonne entrée de la recrue portugaise Gonçalo Guedes dans les dernières minutes (86e). Preuve que sans Verratti, il souffre. Preuve aussi qu'il devra lutter jusqu'au terme de la saison pour résister au bras de fer, à distance cette fois, que lui promet une équipe de Monaco de ce niveau.

AFP/VNA/CVN

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