Le Pentagone enquête sur de possibles victimes civiles lors d'une frappe en Syrie

Une frappe aérienne menée le 23 août par la coalition internationale contre le groupe État islamique (EI) sur une usine d'armement près de la ville syrienne de Raqa pourrait avoir fait des victimes civiles, selon le Pentagone le 24 août.

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Le bâtiment du Pentagone à Washington.

"Des témoignages disent que ce qui apparaît être un véhicule non militaire est entré dans la zone ciblée après que les missiles aient été tirés de l'appareil", indique ainsi un communiqué rédigé par le commandement des forces américaines au Moyen-Orient (Centcom). "Les occupants du véhicule ont pu être tués en raison de cette frappe", ajoute le rapport.

"Chaque témoignage de pertes civiles, de sources internes ou externes, est étudié de près pour vérifier s'il y a effectivement eu mort ou dommage collatéral", dit encore le Centcom.

Il n'est pas rare que des civils entrent dans le périmètre de l'explosion d'une bombe après qu'elle soit tirée d'un avion ou d'un drone, car il faut parfois jusqu'à 45 secondes au missile pour atteindre sa cible.

Les opérateurs de drones sont toutefois capables de changer la trajectoire d'un missile à la dernière seconde pour l'envoyer s'écraser dans un champ ou une zone inhabitée.

À ce jour, l'armée américaine a reconnu avoir tué 55 civils lors de ses frappes menées depuis 2014 contre les jihadistes de l'EI, un chiffre que de nombreux observateurs jugent très sous-estimé.

Le Pentagone a déjà lancé des enquêtes pour deux frappes qui auraient fait des victimes civiles près de Minbej en Syrie, une le 19 juillet et une le 28 juillet.


AFP/VNA/CVN

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