Copa America 2015
Le Chili, nouveau plat épicé du football sud-américain

À sa 36e participation à la Copa America, après 99 ans d'attente, le Chili a décroché le 4 juillet le premier titre majeur de son histoire et boxe aujourd'hui dans la même catégorie que l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay.

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L'attaquant Alexis Sanchez célèbre, trophée en mains, la victoire du Chili en finale de la Copa America, le 4 juillet à Santigao.
Photo : AFP/VNA/CVN

Alexis Sanchez est entré dans l'histoire du football chilien : avec son tir au but réussi, l'attaquant d'Arsenal a fait mordre la poussière au grand favori argentin (0-0 a.p. 4 tab à 1) et offert le trophée que tout un pays attendait depuis 1916.

Le Chili figure désormais au palmarès de la plus ancienne compétition continentale du monde et, parmi les nations de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), seuls le Venezuela et l'Équateur ne l'ont jamais remportée.

Après quatre finales perdues (1955, 1956, 1979, 1987) et cinq places de 3e, la "Roja" domine enfin le football sud-américain.

"Dès la première rencontre de ce tournoi, notre objectif était de gagner le titre", a assuré Jorge Sampaoli, le technicien argentin à la tête du Chili depuis décembre 2012.

"Durant cette finale, nous avons réussi à contrôler le meilleur joueur du monde", a-t-il souligné, en référence à Lionel Messi qui, marqué par Marcelo Diaz et Gary Medel, s'est étiolé au fil de la finale.

"Travail et discipline"

"Nous avons réussi à chacun de nos matchs à relever le défi posé par notre adversaire: c'est le résultat de beaucoup de travail et de notre discipline", s'est félicité Sampaoli.

Avant de briser le rêve argentin, le Chili avait écoeuré le tenant du titre, l'Uruguay (1-0), au terme d'un quart de finale qui passera à la postérité comme "le match du doigt dans les fesses", le geste provocateur de Gonzalo Jara à l'adresse d'Edinson Cavani.

Il n'y a guère qu'en demi-finale, contre un Pérou (2-1) pourtant réduit à dix dès la 20e minute, que Sampaoli a semblé désarçonné face aux contres des puissants et véloces Jefferson Farfan et Paulo Guerrero.

Premier grand titre donc pour le Chili et Sampaoli, ce disciple de Marcelo Bielsa partisan d'un football offensif, qui avait déjà failli causer une retentissante surprise lors du Mondial-2014.

En 8e de finale, son équipe avait malmené le Brésil, pays-hôte qui s'en était sorti aux tirs au but (1-1 a.p., 3 tab à 2) avec parmi les tireurs chiliens malheureux un certain Alexis Sanchez.

AFP/VNA/CVN

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