France
La SNCF veut faire son retour en Afrique de l'Ouest

La SNCF espère "remettre le pied en Afrique de l'Ouest", avec l'attribution prochaine de deux contrats, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a expliqué le secrétaire général du groupe ferroviaire, Stéphane Volant.

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La SNCF espère "remettre le pied en Afrique de l'ouest", avec l'attribution prochaine de deux contrats, en Côte d'Ivoire et au Sénégal.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous avons aujourd'hui des partenariats très forts avec l'Afrique du Sud, avec l'Afrique de l'Est, avec le Maroc, mais on est en train de remettre le pied en Afrique de l'Ouest", a-t-il expliqué, en marge du 2e forum international des mobilités durables, organisé par la SNCF.
"L'actualité brûlante c'est l'engagement du Sénégal avec la prise de parole au travers une interview du président de la République Macky Sall, diffusée en clôture du forum qui dit - peut-être en avance de phase parce que pour le moment rien n'est signé, le contrat n'est pas passé - vouloir donner la construction et l'exploitation du TER à un groupement français à l'intérieur duquel se trouve la SNCF", s'est réjoui Stéphane Volant.
Cette ligne de 51 kilomètres doit relier Dakar à son aéroport en décembre 2018. Les contrats, d'un "montant total d'un milliard d'euros", doivent être attribués dans les prochaines semaines, et portent sur "l'assistance à maîtrise d'ouvrage, la construction de la ligne, la matériel électrique et la signalisation, la matériel roulant, le contrat d'exploitation, et (la création d'une) école de formation" ferroviaire, a détaillé le secrétaire général de la SNCF.
L'autre contrat que la SNCF espère remporter dans la région est celui du métro d'Abidjan (Côte d'Ivoire), qui doit être mis en service à horizon 2020. Sa filiale Keolis et ses partenaires achèvent une période de négociations exclusives entamée en juillet 2015.
La SNCF, qui réalise un tiers de son chiffre d'affaires à l'international, via ses filiales Keolis, Geodis, Systra, Arep, VSC et la grande vitesse en Europe, table sur 40% en 2020.
Mais "cet objectif n'est atteignable que si la vitrine France est belle", a indiqué Stéphane Volant, soulignant la nécessité de réaliser dans l'Hexagone "les investissements et les innovations attendus par nos clients à l'étranger". En retour, les bénéfices des marchés conquis à l'étranger doivent contribuer à financer les investissements en France, fait-il valoir.
L'homme d'affaires français Vincent Bolloré a lui aussi de grands projets dans le rail dans la région, et veut réaliser 3 milliards d'euros d'investissement pour construire une "boucle ferroviaire" de 2.700 km, qui doit relier la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo.

AFP/VNA/CVN

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