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La Première ministre Theresa May "pas d'accord" avec la politique d'immigration de Trump

La Première ministre britannique Theresa May n'est "pas d'accord" avec les restrictions à l'immigration imposées par le président américain Donald Trump et interviendra si elles touchent des citoyens britanniques, a indiqué dimanche 29 janvier un porte-parole de Downing Street.

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"La politique d'immigration des États-Unis est l'affaire du gouvernement des États-Unis, comme celle de notre pays doit être fixée par notre gouvernement. Mais nous ne sommes pas d'accord avec ce type d'approche", a déclaré un porte-parole. "Si elle a un impact sur les citoyens du Royaume-Uni, nous interviendrons auprès du gouvernement américain", a-t-il ajouté.

La Première ministre britannique Theresa May à Ankara, le 28 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

Quelques heures auparavant, Mme May avait provoqué la polémique dans son pays en refusant de critiquer l'initiative américaine lors d'une conférence de presse durant un voyage en Turquie, disant que c'était à Washington de prendre ses responsabilités sur sa politique sur les réfugiés.

"Les États-Unis sont responsables de la politique des États-Unis sur les réfugiés", avait-elle déclaré. "Le Royaume-Uni est responsable de la politique du Royaume-Uni sur les réfugiés".

Un parlementaire de son parti conservateur avait alors annoncé que les restrictions à l'immigration du président américain l'empêchaient désormais de se rendre aux États-Unis.

Nahim Zahawi, né en Irak, a écrit sur Twitter qu'il avait eu "confirmation que le décret s'applique à (lui) et (son) épouse car (ils sont) tous deux nés en Irak", même si le couple dispose de passeports britanniques.

"Un jour très triste lorsqu'on se sent un citoyen de seconde classe ! Triste jour pour les États-Unis", a-t-il ajouté.

Premier dirigeant étranger à avoir rencontré M. Trump depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Theresa May a discuté avec lui vendredi 27 janvier de l'éventualité de mettre en place rapidement un accord commercial entre leurs deux pays après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Après sa rencontre avec Theresa May, Donald Trump a signé vendredi 27 janvier un décret interdisant l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Syrie, Yémen et Soudan).

L'implication de citoyens britanniques dans cette problématique a néanmoins accentué la pression de membres de son parti qui demandaient qu'elle condamne l'initiative de M. Trump, venant assombrir la lune de miel initiée à l'occasion de sa visite à Washington.

La députée conservatrice Sarah Wollaston a qualifié Donald Trump de "sale type répugnant" et a réclamé qu'il ne soit pas autorisé à s'adresser aux deux chambres du Parlement britannique lorsqu'il effectuera une visite d'État d'ici la fin de l'année.

La parlementaire travailliste d'opposition Yvette Cooper a jugé que le refus de Mme May de condamner l'initiative du président américain contre les musulmans "couvre la Grande-Bretagne de honte".

AFP/VNA/CVN

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