La Corée du Nord teste un missile lancé par sous-marin, selon Séoul

La Corée du Nord a effectué le 9 juillet un tir d'essai de ce qui semble être un missile balistique lancé par sous-marin (SLBM) au large de sa côte orientale, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.

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Photo fournie par l'Agence de presse nord-coréenne (KCNA) le 24 avril 2016 d'un tir de missile nord-coréen, depuis un lieu non précisé.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le Nord a lancé ce que l'on croit être un SLBM depuis des eaux situées au large du port de Sinpo vers 11h30 (02h30 GMT)", a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué. Le ministère n'a pas fourni immédiatement d'autres précisions.

La Corée du Nord avait déjà testé un SLBM le 23 avril dernier. Ce tir avait été salué par le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un, qui l'avait qualifié de "succès révélateur", affirmant que Pyongyang avait désormais la capacité de frapper Séoul et les États-Unis quand il le désirerait. Le lancement de samedi 9 juillet intervient le lendemain de l'annonce par Washington et Séoul du déploiement en Corée du Sud de l'un des systèmes de défense antimissile les plus perfectionnés du monde, le système THAAD (Terminal High Altitude Area Defence).

La tension monte depuis que Pyongyang a effectué en janvier dernier son quatrième essai nucléaire, suivi par une série de tirs de missiles qui, selon les analystes, montrent que la Corée du Nord progresse vers la capacité de frapper les États-Unis sur le continent américain. Le plan de déploiement du système THAAD en Corée du Sud a suscité la colère de la Chine et de la Russie, qui considèrent qu'il s'agit d'une dangereuse gesticulation militaire des Etats-Unis dans la région.

Ce déploiement a été annoncé après que les États-Unis ont placé pour la première fois mercredi 6 juillet M. Kim sur leur liste noire des sanctions, l'accusant d'être directement responsable de nombreuses violations des droits de l'homme. Pyongyang a répliqué le 8 juillet en avertissant Washington que la Corée du Nord couperait tous les canaux diplomatiques avec les Etats-Unis si ces sanctions n'étaient pas levées.

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que les sanctions de Washington contre Kim Jong-Un manifestaient "la pire hostilité" et équivalaient à une "déclaration ouverte de guerre". Le ministère a promis que Pyongyang prendrait "les contre-mesures les plus dures pour briser résolument l'hostilité des États-Unis". Il a ajouté que les problèmes qui se poseraient dans les relations avec les États-Unis seraient désormais traités selon "le droit du temps de guerre".

La Corée du Nord publie souvent des déclarations belliqueuses contre les États-Unis, mais cette dernière référence au "temps de guerre" est rare, et les analystes s'attendent à d'autres expressions de mécontentement de Pyongyang à propos des sanctions.

AFP/VNA/CVN

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