La Bourse de Paris en proie au doute à quelques séances des élections américaines

La Bourse de Paris a achevé mardi 1er novembre en baisse de 0,86% une séance peu animée en raison d'un jour férié en France, les investisseurs affichant par ailleurs un peu d'appréhension à l'approche du scrutin présidentiel aux États-Unis.

>>La Bourse de Paris encouragée par de bons indicateurs en zone euro ("0,36%)

La Bourse de Paris en léger reflux à la mi-journée.

L'indice CAC 40 a perdu 38,98 points à 4.470,28 points, dans un volume d'échanges faible de 2,6 milliards d'euros. La veille, l'indice phare de la Bourse de Paris avait fini sur le même recul de 0,86%.
Parmi les autres marchés européens, Londres a cédé 0,53% et Francfort 1,30%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 s'est replié de 1,05%. La cote parisienne a ouvert en hausse et a hésité plusieurs fois dans la matinée sur la tendance à adopter avant de creuser ses pertes.
"Le marché est quand même assez nerveux" et "sans grand catalyseur", constate Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion. Il a progressé ce mercredi grâce à "de bons chiffres chinois meilleurs qu'attendu", observe-t-il. La Chine a publié ses chiffres sur l'activité manufacturière qui a continué de croître en octobre, confortant le net rebond de septembre.
Mais "progressivement le marché s'est détérioré", dans le sillage du marché américain qui est parti dans le rouge peu après une ouverture en légère hausse, ajoute M. Larrouturou. Selon lui, "l'incertitude politique" liée à l'issue des élections américaines "est à l'origine de cette nervosité" et "la tendance baissière aux
États-Unis se répercute sur les marchés européens".

À une semaine de l'élection du successeur de Barack Obama, le républicain Donald Trump a rattrapé Hillary Clinton dans un sondage, regonflant d'espoir les supporteurs du milliardaire que les pronostiqueurs vouaient à une défaite quasi-certaine il y a seulement quelques jours.
Avant l'échéance de l'élection américaine, les investisseurs attendent les résultats de l'avant-dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed) de l'année, qui a commencé mardi et doit s'achever mercredi et dont le communiqué final ne sera pas suivi cette fois-ci d'une conférence de presse de sa présidente Janet Yellen.
Ce comité ne devrait pas déboucher sur un relèvement des taux directeurs, mais les investisseurs sont à l'affût d'éléments supplémentaires pour corroborer leur prévision d'un geste en décembre.
Du fait d'une journée fériée en France et dans plusieurs pays européens, l'agenda de la zone euro était largement dégarni tant en matière de publications d'entreprises que d'indicateurs.
Mais les investisseurs ont eu davantage de grain à moudre côté asiatique puisqu'ils ont pu prendre connaissance de la décision de la Banque du Japon (BoJ) de reconduire sa politique monétaire à l'identique à l'issue d'une réunion de deux jours.
Tandis qu'aux
États-Unis, l'activité dans le secteur manufacturier a poursuivi sur sa lancée en octobre, selon l'indice ISM. Par ailleurs, les dépenses de construction ont reculé de façon inattendue pour le troisième mois d'affilée en septembre.
Du côté des valeurs, Safran a reculé (-0,70% à 62,19 euros) après le choix par Cessna de son moteur Silvercrest pour équiper son nouvel avion d'affaires à large cabine, Citation Hemisphere.
Axa a terminé proche de l'équilibre (+0,07% à 20,54 euros), dans la foulée de l'annonce de la finalisation de la cession de ses activités britanniques de gestion de patrimoine.

AFP/VNA/CVN

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