Grèce : reprise des négociations à Athènes entre créanciers et gouvernement

Les négociations entre les représentants des créanciers (UE, BCE et FMI) et le gouvernement grec ont repris mardi 25 avril à Athènes en vue de parvenir à un accord qui permettra de débloquer de nouvelles tranches des prêts, selon une source ministérielle grecque.

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Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, le 5 avril
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, le 5 avril à Athènes.

Après des mois de divergences sur des réformes réclamées par les créanciers, Athènes souhaite désormais trouver un accord le plus tôt possible car le pays fait face à des échéances de plus de 7 milliards d'euros à la mi-juillet.

Les négociations ont commencé mardi 25 avril à 17h00 locales (14h00 GMT), selon le ministère grec des Finances.

Le 7 avril, l'Eurogroupe était parvenu à un accord de base avec Athènes, qui a ouvert la voie pour la reprise des discussions.

Lundi après-midi 24 avril, le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a indiqué à Bruxelles que les négociations à Athènes vont durer "quelques jours".

Après des mois d'atermoiements, le gouvernement grec a dû récemment céder aux exigences de ses créanciers - zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - pour des coupes supplémentaires dans les retraites en 2019, ce qui a permis la reprise des discussions à Athènes après leur interruption fin mars.

Au total, la Grèce doit procéder à des économies de 4,3 milliards d'euros en 2019 et 2020, selon la presse locale.

L'annonce vendredi 21 avril d'un excédent primaire budgétaire (hors service de la dette) de 4,19% du PIB par le gouvernement, beaucoup plus élevé que prévu et confirmé lundi 21 avril par la Commission européennes, renforce les espoirs du gouvernement pour un rapide accord avec ses créanciers.

Alexis Tsipras s'est félicité de ce résultat, l'excédent primaire budgétaire étant "42 fois plus que prévu".

Selon les objectifs fixés par les créanciers, la Grèce devrait atteindre un et 3,5% l'année prochaine.

Toutefois, des divergences subsistent entre Athènes et ses créanciers, surtout dans les chapitres de la dérégulation du marché de travail et de la privatisation partielle de la compagnie de l'électricité DEI, deux sujets épineux pour le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras.

AFP/VNA/CVN

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