Climat : Kerry espère faire revenir Trump sur ses positions

John Kerry, le secrétaire d'État américain, soutenu par des centaines d'entreprises de son pays, a affiché le 16 novembre à la COP22 à Marrakech sa foi dans la transition vers les énergies renouvelables, et mise sur l'économie pour faire revenir Donald Trump sur ses positions climatosceptiques.

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Le secrétaire d'État américain John Kerry, le 16 novembre à Marrakech.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le monde entier se dirige vers un avenir avec des énergies propres" et "je vois cette transformation se faire dans mon pays", a lancé cet ardent défenseur de la lutte contre le réchauffement lors d'un long discours en forme de testament.

Les énergies renouvelables étant de plus en plus compétitives, ce sont "les marchés", selon lui, qui vont orienter les choix énergétiques et climatiques des pays, à commencer par les États-Unis où Donald Trump vient d'être élu président.

"Les États-Unis sont aujourd'hui en bonne voie de réaliser les objectifs internationaux qui ont été fixés", a assuré le diplomate, ajoutant ne pas penser que "cela puisse être inversé".

Depuis mardi 15 novembre, les dirigeants de quelque 180 pays défilent à la tribune de la COP22 pour dire leur volonté et l'urgence de mettre en œuvre l'accord de Paris, entré en vigueur le 4 novembre. Certains ont exprimé leur inquiétude de voir l'action mondiale freinée par des États-Unis qui tourneraient le dos à ce pacte, après avoir largement contribué à son apparition.

Le ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka, Mangala Samaraweera, a dit espérer que "les engagements pris l'an dernier resteront sur les rails", et le président du Niger, Issoufou Mahamadou, a appelé à "redoubler d'efforts pour que nos enfants héritent d'un monde plus sûr".

Tout en jugeant "essentiel" le soutien des États-Unis, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Liu Zhenmin a prédit que ce que fera Donald Trump avec l'accord de Paris "n'impactera pas" la détermination des autres pays.

Les engagements actuels ne pourraient empêcher une hausse de plus de 3°C par rapport à l'ère pré-industrielle, un seuil synonyme d'un emballement des dérèglements climatiques (sécheresses, inondations, niveau des océans, etc). Mais l'accord de Paris prévoit que les États, sur une base volontaire, rehaussent leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter à 2°C l'augmentation de la température mondiale.

AFP/VNA/CVN

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