Afrique du Sud - France : misère et impuissance

Aucun essai marqué, contre deux lors de chacun des deux premiers tests : le XV de France a affiché une grosse pauvreté offensive samedi 24 juin à Johannesburg en clôture de sa tournée de juin face à l'Afrique du Sud (12-35).

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Les remplaçants du XV de France durant la débâcle devant les Springboks, le 24 juin 2017 à Johannesburg.

Coïncidence ou non? Toujours est-il que l'entraîneur des arrières Jean-Frédéric Dubois ne s'est pas présenté en zone mixte après cette troisième défaite en trois matches face aux Springboks, contrairement aux deux précédentes (14-37 puis 15-37).

Les Bleus avaient alors marqué deux essais à chaque fois et, principalement samedi dernier à Durban, effectué quelques lancements de jeu intéressants même s'ils ont péché dans la finition.

Ils ont été invisibles cette fois, hormis en tout début de match pour au final un ballon gardé au sol par Virimi Vakatawa.

Les statistiques n'attestent que partiellement de cette misère offensive: seulement trois franchissements, mais davantage de défenseurs battus (22 contre 19) et de passes que les Springboks (120 à 98).

Sauf que les Français en ont rarement effectué plus de trois d'affilée, pollués par des "en-avants trop nombreux" selon l'entraîneur des avants Yannick Bru. Toujours ces lacunes techniques et athlétiques (en-avant au contact) qui reviennent comme une antienne dans la bouche de l'encadrement...

''Avec nos armes''

Mais d'une manière générale, ce dernier a opté pour un jeu davantage frontal et plus d'alternance que lors des premiers tests, où le XV de France était allé en vain (ou presque) chercher les Sud-Africains sur les extérieurs. A rebours, aussi, du projet de jeu tourné vers le mouvement prôné par le staff depuis sa prise de fonctions et qu'il essaie de faire évoluer.

En témoignent ces trois groupé-pénétrants infructueux à la suite de pénaltouches à cinq mètres de l'en-but adverse (48, 50 et 69).

"On avait choisi d'avoir un peu plus d'alternance, notamment dans le jeu au pied, qui s'est matérialisé. On a choisi de jouer avec nos armes, de ne pas aller que sur les largeurs, ce qu'on avait reproché à nos joueurs (sur les deux premiers tests)" a expliqué Bru. "On est revenu à un peu plus de puissance, on avait des arguments à faire parler avec Louis Picamoles, Jefferson Poirot, Romain Taofifenua" a-t-il ajouté.

Mais ces arguments n'ont pas pesé, notamment par manque de dynamisme.

"Cela a un peu marché, a cependant estimé le demi de mêlée Baptiste Serin. Mais à partir du milieu de seconde période on avait le souffle court." Les Bleus ont aussi été à court d'idées.


AFP/VNA/CVN

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